De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
"Je ne peux dire que merci au nom de mon père et de ma maman qui est avec nous depuis Paris", déclarait Claude Chirac, le 5 octobre 2019. A Sainte-Féréole, en Corrèze, se tenait le dernier hommage rendu à l'ancien chef de l'Etat, mort le 26 septembre de la même année.
Près de 200 personnes, essentiellement des habitants note le journal Le Monde, sont venus assister à cet ultime adieu. C’est dans ce petit village que vivaient les grands-parents de l’ex-président de la République. Il abrite d’ailleurs la tombe familiale, qui n’est pas celle où a été enterré Jacques Chirac.
Sur place, l’émotion était presque palpable poursuit le quotidien du soir : Claude Chirac était "visiblement très affectée, jusqu’aux larmes". "C’est un hommage vraiment exceptionnel", a-t-elle poursuivi, assurant qu’il s’agissait d’un "moment qui va faire beaucoup de bien à maman". Depuis le décès de son époux, Bernadette Chirac serait très fragilisée, indiquent ses proches.
Le petit village de Sainte-Féréole (moins de 2000 Flégeolois) est chargé d’histoire pour la famille de Jacques Chirac. Il y fut élu conseiller municipale en 1965, avant de devenir député de la Corrèze en 1967. C’est pourquoi les proches du premier maire à reprendre Paris après Jules Ferry avait souhaité un tel retour aux sources. Claude Chirac s’est d’ailleurs attardée devant la "modeste demeure familiale" précise Le Monde.
Ultime hommage à Jacques Chirac : une deuxième cérémonie organisée hors de Sainte-Féréole ?
Plus tard dans la journée, c’est environ 3000 personnes qui se seraient retrouvées sur le site du musée Jacques-Chirac de Sarran, assure le conseil départemental. Y a été donnée, non loin du château de Bity, une seconde cérémonie à laquelle ont notamment assisté François Hollande et Julie Gayet. Naturellement Martin Rey-Chirac, petit-fils de l’ancien locataire de l’Elysée, était également présent.