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Romain Duris : l’acteur a été repéré par hasard dans la rue
C'est un acteur phare du cinéma français.Romain Duris a joué dans le film L’Arnacoeur où il donne la réplique à Vanessa Paradis devant la caméra de Pascal Chaumeil en 2010. Célèbre pour son personnage d’escroc et briseur de couples en 2010, ce rôle a marqué la carrière du comédien auprès du public.
Pourtant, rien ne prédestinait Romain Duris à faire carrière à l’écran. Dans les années 1990, ce jeune livreur de pizza et étudiant en arts appliqués est âgé d’une vingtaine d’années lorsqu’il est repéré lors d’un casting sauvage à Paris. "J’allais chercher une amie à un lycée dans Paris. Bruno Lévy, qui était directeur de casting, cherchait des allures, des dégaines, des personnes", a-t-il raconté en interview pour Konbini en novembre 2019. "Et, il m’a proposé de venir à un rendez-vous".
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Le comédien revient également sur ses débuts face caméra lors de son audition pour Le Péril jeune. "Je n’étais pas impressionné par l’œil du viseur". Marqué par cette première expérience, Romain Duris a évoqué les conditions du tournage à l’époque. "C’était rapide, aussi, c’était un film pour la télé. Ça s’était fait en 25 jours, donc il n’y avait pas beaucoup de place pour se prendre la tête, c’était vraiment un élan, une humeur".
Une première audition concluante pour celui a été révélé au public français dans le rôle de Tomasi en 1994. Plusieurs années après, le célèbre acteur est revenu sur le succès du film face à Philippe Vandel sur France Inter. "J’étais un peu déçu que ça marche pour "Le Péril jeune" parce que du coup je n’avais pas fini le dossier pour la pizzéria et j’ai jamais su si j’avais été retenu", a-t-il confié à la radio. Lancé dans sa carrière de comédien, il a pourtant failli perdre la vie sur un autre tournage…
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Romain Duris : ce jour où il a failli perdre la vie sur un tournage
En 2002, Romain Duris tournait dans le film franco-britannique Shimkent Hotel réalisé par Charles de Meaux. Alors que le tournage se déroulait en Ouzbékistan, l’acteur a été arrêté avec plusieurs membres de l’équipe par un garde. Ce dernier, les conduisant au poste de police, la situation aurait pu virer à la catastrophe.
"Le gars est un peu éméché et nous dit : 'Il n’a pas le droit de conduire la voiture, on va vous fusiller'... En fait le réalisateur m’a racheté 100 dollars", s’est rappelé Romain Duris en 2017 au micro de France Inter dans Tout et son contraire. Si le drame a été évité de justesse, on devine que le héros de L’Arnacoeur reste marqué à vie par cet événement. Pour autant, le quadragénaire a une autre passion en dehors des plateaux de tournage.
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Romain Duris : il a exposé des dessins érotiques dans une galerie
Avant de faire carrière au cinéma, Romain Duris a étudié les arts appliqués en fréquentant les bancs de l'ELMAD Auguste Renoir puis à l'école Duperré au milieu des années 1990. Baignant dans le monde artistique avec un père architecte et une mère danseuse, l’artiste a un véritable don pour le dessin. "Il était pour moi naturel. On demande à tous les enfants de dessiner, mais tous n’y sont pas sensibles. Moi, je l’ai été aussitôt, et ça ne m’a jamais lâché depuis", a-t-il confié pour le site de Psychologies.com.
"Comme beaucoup de jeunes, j’avançais surtout en réaction à l’école, à ce que l’on voulait m’inculquer et à toute forme d’autorité en général. La création me permettait d’exprimer cette opposition. Je jouais de la musique, dessinais, peignais, toujours en suivant un ‘élan contre’", a-t-il ajouté à nos confrères en février.
Si le comédien a incarné Gustave Eiffel au cinéma en 2021, ses goûts en matière d'arts étaient bien différents de ceux du célèbre ingénieur. "Mes dessins ont toujours été figuratifs. Comme j’écoutais beaucoup de rap et de reggae, je reprenais ces ambiances, quelques messages et modes de vie, en mêlant les tons de la rébellion et de l’humour. Le désir et la sexualité étaient aussi très présents : ce sont des sujets de préoccupation centraux à cet âge ! Je dessinais pour 'cracher' les énergies qui m’habitaient'. En parallèle à sa carrière d’acteur, Roman Duris a aussi exposé ses dessins érotiques et surréalistes dans une galerie à Paris, et en libraires dans son livre Pulp.
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