Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
Dominique Leverd, le père de sa première fille Lumir
Avant d’entamer une relation avec le célèbre réalisateur François Truffaut, l’actrice Fanny Ardant est tombée sous le charme dans les années 70 du scénariste et comédien français Dominique Leverd. À sa sortie du Conservatoire National d’Art Dramatique en 1967, il interprète de nombreux rôles à succès au théâtre dont Oedipe dans La Machine infernale, Lorenzo dans Lorenzaccio ou encore Christian dans Cyrano de Bergerac. En 1974, Fanny Ardant joue dans la pièce de théâtre Polyeucte dont la mise en scène est réalisée par Dominique Leverd. Le coup de foudre est immédiat.
Un an plus tard, les deux comédiens mettent au monde leur premier enfant, une fille prénommée Lumir en avril 1975. Une expérience inoubliable pour l’actrice : “Quand je suis devenue mère, je ne me suis plus abstenue, y compris lorsque mes filles avaient grandi. Je préférais mille fois être rejetée par une adolescente me disant 'arrête de m'embrasser !' que de me contenir”, a-t-elle affirmé à Psychologies Magazine.
Aujourd’hui, leur fille aînée a bien grandi. Âgée d’une quarantaine d’années, Lumir a épousé en 2008 un certain Olivier Vallencien, restaurateur travaillant au Portugal. Depuis 2009, Fanny Ardant et Dominique Leverd sont également les heureux grands-parents d’un garçon prénommé Swann. “Être grand-mère me donne la niaque. En compagnie des petits, je peux faire l'idiote, rien ne sera retenu contre moi”, a-t-elle affirmé dans une interview accordée à Paris Match en décembre 2014.
Malheureusement, Fanny Ardant et Dominique Leverd se séparent quelques années après la naissance de leur premier enfant. Leur histoire d’amour étant peu médiatisé, on ne connaît pas en détails les circonstances autours de cette séparation. Après leur rupture, l'interprète de Pédale douce retrouve l’amour dans les bras du célèbre réalisateur François Truffaut.
François Truffaut, le père de sa seconde fille Joséphine
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Après sa rupture avec le comédien et metteur en scène Dominique Leverd, Fanny Ardant fait la connaissance du réalisateur François Truffaut sur le tournage du film La Femme d’à côté en en 1981. Ce dernier l’aurait choisie pour interpréter le rôle de Mathilde Bauchard, après avoir été subjugué par sa beauté lors de leur première rencontre : “Ses yeux noirs, sa grande bouche, sa voix basse, son visage en triangle”. "Le film suivant sera pour vousˮ aurait-il affirmé. Leur histoire d’amour se concrétise avec la naissance de leur premier enfant, Joséphine le 28 septembre 1983. Malheureusement, le réalisateur décède tragiquement d’une tumeur au cerveau le 21 octobre 1984 à l’hôpital américain de Paris.
Près de 30 ans après sa mort, Fanny Ardant n’oublie pas ce qu'il lui a apporté grâce à son rôle dans La Femme d'à côté : “Je pense que la marque indélébile de François, c'est son énergie intense et son amour absolu du cinéma. Son honnêteté, aussi. Son envie d'avoir créé sa propre société de production pour rester libre, coûte que coûte. Sa liberté a fait aussi ce que je suis. Lorsqu'il m'a engagé pour La femme d'à côté, j'étais cataloguée comme actrice de télé après Les dames de la Côte. Lui s'en fichait. Aujourd'hui, personne ne produirait La chambre verte, qui est quand même un film qui vous accompagne toute votre vie”, a-t-elle raconté à nos confrères de L’Express en 2013.
Fabio Conversi, le père de sa troisième fille Baladine
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Après le décès soudain de son second compagnon François Truffaut, la comédienne Fanny Ardant tombe sous le charme du réalisateur et photographe italien Fabio Conversi. Ce dernier est issu d’une famille italienne qui travaille dans le cinéma depuis trois générations. Dès l’âge de 14 ans, il commence sa carrière dans le milieu en tant que stagiaire caméra puis en tant que cadreur. Par la suite, il devient photographe pour le cinéma français. Il a notamment travaillé sur les plateaux de tournages des films Un Indien dans la ville en 1994 et Pédale douce en 1996. De leur idylle amoureuse naît en 1989 la troisième fille de l’actrice prénommée Baladine.
Âgée de 30 ans, Baladine Ardant Conversi a été assistante de production avant de travailler pour l’entreprise italienne de cinématographie Indigo Film.
Gérard Depardieu, un acteur cher à son coeur
Entre Gérard Depardieu et Fanny Ardant, c’est l’histoire d’une amitié qui dure depuis plus de 30 ans. Les deux stars se rencontrent pour la première fois sur le tournage du film Chiens dans les années 70. “Sur le tournage des 'Chiens' j'étais traitée comme une pestiférée. Le seul être humain qui m'ait parlé est Gérard. J'ai découvert un homme qui riait, qui était insolent, vrai. Et puis la première scène que j'ai dû tourner ensuite avec lui dans 'La femme d'à côté' a été déterminante. On devait se serrer la main. Tout ce qui a été dit dans cette poignée de main et dans ce regard échangé perdure depuis trente ans”, a-t-elle expliqué en 2009.
Après Chiens et La Femme d’à côté, Fanny Ardant et Gérard Depardieu se donnent à nouveau la réplique en 2016 dans le long-métrage réalisé par l’actrice elle-même Le Divan de Staline. Interrogés par nos confrères de Paris Match en 2017, les deux acteurs se sont montrés plus complices que jamais : “Je ne peux pas imaginer la vie sans Gérard, point”, a révélé l’actrice.
Alain Bashung et Fanny Ardant : une belle amitié
C’est en 1991 quel’actrice Fanny Ardant rencontre pour la première fois le chanteur Alain Bashung. Ensemble, ils tournent dans le film de Paul Muret, Rien que des mensonges. “Je me suis sentie bien avec lui en tant qu'actrice parce que je me sentais bien en tant que femme”, a-t-elle expliqué en 2009. Au fil du tournage, une complicité s’est créée entre les deux stars françaises : “Comme on était deux timides, Alain Bashung et moi, cela a commencé par être délicat. Il me mettait en boîte, il m'appelait 'la grande dame du cinéma français', je détestais ça ! Et puis après, on a beaucoup parlé”, avait-elle expliqué à nos confrères de Gala en 2010.
Malheureusement, le musicien et acteur décède tragiquement en 2009 des suites d’un cancer du poumon. Alain Bashung laissera une “marque indélébile” dans le coeur de l’actrice : “Je rencontre peu de gens après les tournages, mais pour certains, leur marque reste indélébile. Dont la sienne”, a-t-elle affirmé.