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Cyril Hanouna
Ce 22 mars, l’animateur de « Touche pas à mon poste » est revenu sur le dernier numéro de « Cash Investigation ».
La journaliste de France 2 a tenté d’interroger le pape François sur les accusations de pédophilie à l’encontre de l'église. Mais la séquence n’a pas du tout plu à Cyril Hanouna : « Interpeller le Pape comme ça, vous trouvez ça bien ? Il y a un respect à avoir je suis désolé ». L’animateur aurait préféré qu’Elise Lucet prenne rendez-vous avec le pape François.
Ses chroniqueurs lui ont expliqué que c’était ce qu’elle avait fait. Mais Hanouna est resté fixé sur ses idées et a rétorqué : « Et bien il ne veut pas la voir, on n'apostrophe pas le Pape comme ça, surtout sur une chaîne du service public, je suis désolé ».
Rachida Dati
La star qui apprécie le moins la journaliste de France 2 est probablement l’ancienne Ministre de la Justice, Rachida Dati.
En septembre 2015, l’ancienne présentatrice du JT de France 2 tentait d’interpeller Rachida Dati sur son lien avec GDF-Suez. Cette dernière était soupçonnée de conflit d’intérêt. Après plusieurs relances, la député européenne a répondu que c’était des « accusations à la con » et s’en est pris directement à Elise Lucet : « Mais non, je n’ai pas peur de vous ma pauvre fille ! Quand je vois votre carrière, votre carrière pathétique ».
En septembre 2016, sur le plateau de France Info, Rachida Dati est revenue sur cette altercation : « Dites-moi ce que Madame Lucet a révélé dans sa vie ? Sa carrière est pathétique car elle s’est faite payée par des boîtes pour faire des méninges (utiliser sa notoriété pour gagner de l’argent) » sans toutefois apporter de preuves. Ce qu’elle n’aime pas également chez Elise Lucet, c’est que « le cameraman filme et elle court après nous ».
Quelques minutes après, la journaliste a répondu sur France Inter : « C’est limite de la diffamation ce qu’elle dit. Je travaille simplement pour France Télévisions, pour Cash Investigation. On préférerait avoir une interview en bonne uniforme plutôt que de courir derrière quelqu’un dans les couloirs ».
Quelques jours après sur Europe 1, Rachida Dati en a remis une couche : « Je n’ai pas à me justifier. Si je n’ai pas envie de répondre à quelqu’un, dont les méthodes sont scandaleuses (harcèlements et accusations), je ne réponds pas. Harceler les gens, c’est un peu sa marque de fabrique ».
Quelques semaines après, c’est sur Radio Classique que la proche de Nicolas Sarkozy a récidivé : « Vous savez, la suspicion jetée par des journalistes qui veulent exister en créant des polémiques gratuites, ça discrédite la profession »
Matthieu Delormeau
En octobre 2016, sur le plateau de « Touche pas à mon poste », Matthieu Delormeau n’a pas été tendre envers Elise Lucet.
Le chroniqueur a donné son avis suite à l’altercation entre Christian Estrosi et la journaliste : « L’émission est formidable mais Elise Lucet commence à avoir le melon, c’est dingue. Elle se prend pour la grande justicière en France. C’est elle qui détient la vérité ! Elle pense que sa parole est parole d’évangile. Elle a une assurance qui est un peu déroutante ».
Hapsatou Sy
À la suite du clash entre Rachida Dati et Elise Lucet, la chroniqueuse du « Grand 8 » sur D8, Hapsatou Sy s’en est pris violemment à la journaliste affirmant qu’elle n’était pas à sa place : « Je n’aime pas ses méthodes, elle n’est pas officier de police, elle n’est pas procureur. Elle n’a pas à prendre quelqu’un en chasse.
Elise Lucet dit elle-même qu’il y a enquête en cours sur Rachida Dati donc qu’elle laisse faire ceux qui en sont chargés » avant de poursuivre par dire qu’elle est irrespectueuse : « La politesse, c’est respecter l’autre, et pas la prendre en grippe, la traquer comme le fait Elise Lucet
Michel Field
En septembre 2016, le torchon a brûlé entre Elise Lucet et Michel Field, le patron de l’information de France 2. La raison était la diffusion du reportage consacré à l’affaire Bygmalion.
Suite à des pressions de Nicolas Sarkozy, Michel Field aurait pris la décision de décaler le reportage, alors qu’Elise Lucet voulait que cela soit diffusé comme prévu en septembre. Il y a eu donc plusieurs engueulades entre la journaliste et le patron, jusqu’à qu’elle obtienne gain de cause.
Nicolas Sarkozy
En septembre 2016, le magazine « Envoyé Spécial » dirigé dorénavant par Elise Lucet, diffusait une enquête sur l’affaire Bygmalion et le financement de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012. Plusieurs fois, Elise Lucet a tenté d’interroger l’ancien Président de la République… sans succès.
Il se murmure que ce dernier n’apprécie pas du tout les méthodes employées par Elise Lucet et son équipe.
Vincent Neymon
Le directeur de la communication de la CEF (Conférence des Évêques de France) n’est également pas fan d’Elise Lucet.
À l’occasion d’un numéro sur la pédophilie dans l'Église, Vincent Neymon a accordé une interview pour le journal « La Croix » et a dénoncé les méthodes indignes de la journaliste : « Nous n'avons pas souhaité apporter de crédit à cette émission à scandale ». De plus, il affirme qu’Elise Lucet courrait après des hommes d’Église pour les harceler ».
Brice Hortefeux
En septembre 2015, c’est le Ministre de l’intérieur sous Nicolas Sarkozy, Brice Hortefeux, qui s’est emporté face à Elise Lucet. Dans le cadre du numéro « Le business de la peur », Brice Hortefeux a été interrogé sur l’usage des caméras de surveillance dans les villes.
Selon la journaliste, « les villes les plus surveillées connaîtraient le plus d’agressions », ce qui a agacé l’ancien Ministre : « Vous ne tenez absolument pas compte, absolument pas de l’évolution de la société. Il manque des éléments. Je me souviens très précisément que là où il y a une densité de caméras, il y a une diminution de la délinquance. Ce sont des extraits du rapport. Qu’est-ce que vous voulez me faire dire ? ».
Christian Estrosi
Le premier adjoint au maire de Nice était invité de « Cash Investigation » en octobre 2016 suite au reportage sur le coût du stade la capitale des Alpes-Maritimes, l'Allianz Riviera. Sauf que ce proche de Nicolas Sarkozy a déclaré que l’enquête d’Elise Lucet a été réalisé avec « beaucoup de médiocrité et qu’il y avait de nombreuses fausses informations ».
François Quentin
En novembre 2014, dans son émission « Cash Investigation », Elise Lucet faisait une enquête sur les méthodes de fabrication des téléphones portables. Elle a trouvé que l’entreprise Huawei France faisait appel à des sous-traitants employant des mineurs. À la fin d’un déjeuner, elle a tenté de poser des questions au patron de cette entreprise, François Quentin. Mais ce dernier n’a rien voulu savoir et a préféré lui répéter pendant tout le reportage : « Qui êtes-vous ? Je veux voir votre carte de presse ».
Le lendemain de la diffusion de l’émission, François Quentin a révélé qu’il avait « activé tous ses réseaux afin que Madame Lucet n’interroge plus aucun grand patron ».