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Alexandre Belardin, un Français résidant à Brescia, a très bien senti la secousse. Pourtant, il se trouvait à pas moins de 450 kilomètres de l’épicentre. C’est dire l’ampleur du tremblement de terre de magnitude 6,2 qui a frappé le centre de l’Italie mercredi, causant la mort d'au moins 247 personnes.
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"Les murs se sont fendus"
"Il y a eu des secousses successives. J'avais comme le sentiment que le lit se dérobait sur des sables mouvants. C'étaient des secousses successives de 2, 3, 4 secondes. C'était assez impressionnant", raconte l’homme à Europe 1. "On avait le sentiment que la maison bougeait. Je n'ai pas pour habitude de me réveiller mais là, j'ai été réveillé immédiatement. Ça a été très très impressionnant".
"On a entendu un grondement et puis, il y a eu une longue secousse qui nous a projetés hors du lit", raconte à TGCom2 4, Giuseppe Ercoli, correspondant de l’agence de presse italienne Ansa. "Les murs se sont fendus, de grosses fissures sont apparues dans toutes les pièces de la maison, j'ai alors pris ma femme et ma fille par la main et nous nous sommes enfuis. On s'est retrouvés dans la rue", poursuit-il.
"Je suis en vie par miracle"
"Il n'y avait plus d'électricité, on entendait les sirènes hurlantes des ambulances qui roulaient à vive allure, il était impossible de joindre qui que ce soit par téléphone, toutes les lignes téléphoniques étaient saturées", se rappelle Guiseppe Ercoli, qui évoque que la deuxième "forte secousse" a été chaotique.
Une habitante de Macerata, village considérablement touchée par le séisme, s’est "réveillée en sursaut". J'ai entendu des ustensiles de la cuisine tomber et maintenant je me retrouve dans une voiture avec une voisine : je pense que ma maison est condamnée. C'est un immeuble des années 1970, mais il est désormais plein de grosses fissures. J'ai essayé d'appeler les pompiers mais je n'ai pas réussi, ils étaient tous occupés", se souvient l’octogénaire, citée par Le Parisien.
Enfin, Marco, lui, se trouvait dans le centre historique d’Amatrice, où le séisme a fait le plus de dégâts. "Je suis en vie par miracle car je m'étais à peine réveillé pour aller travailler, je suis technicien en écologie. D'un seul coup, tout s'est écroulé. Dix secondes ont suffit pour tout détruire", explique l’homme, qui a survécu avec beaucoup de chance à l’effondrement de sa maison.
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