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Marc Dutroux sera bientôt fixé. Arrêté en 1996 et condamné en 2004 à la prison à vie, Marc Dutroux pourrait bien finir de purger sa peine ailleurs qu’en prison. Reconnu coupable du viol et du rapt de six jeunes filles dans les années 1990, ainsi que du meurtre de quatre d’entre elles, le pédophile a récemment demandé à obtenir sa libération conditionnelle. Après avoir comparu à huis clos durant deux heures le 4 février dernier devant le tribunal d’application des peines qui siégeait au palais de justice de Bruxelles, c’est désormais à la justice de se prononcer. La décision est attendue ce lundi. La loi permet en effet que ce détenu puisse être libéré six mois avant d’avoir purgé le tiers de sa peine, soit en avril 2013.
Sa mère est contre Mais si Marc Dutroux espère pouvoir sortir de la maison d’arrêt de Nivelles, au sud de la capitale belge, sa mère ne voit pas sa sortie d’un œil. Dans un entretien accordé à Soir Magazine, la mère de celui que les médias belges ont surnommé le "monstre de Charleroi" a en effet déclaré : "Marc n’est pas du tout prêt pour être libéré parce qu’il veut toujours attribuer aux autres la responsabilité de ses actes". Le groupe d’informations belge SudPresse a, quant à lui, indiqué que le rapport psychosocial remis par la direction de la prison aux juges fait état de quatre raisons de ne pas accéder à la requête de Marc Dutroux. Selon lui, le détenu ne pourrait garantir sa réinsertion professionnelle, n’aurait pas d’endroit où loger et présenterait un important risque de récidive.
Farouchement opposés à cette libération conditionnelle, de nombreux Belges ont d’ores et déjà prévenu qu’ils n’hésiteraient pas à descendre dans les rues pour s’y opposer. L’affaire Dutroux est la pire affaire criminelle que la Belgique ait connue.