De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
D'après les informations du Monde, l'Agence américaine de sécurité nationale (NSA) aurait piraté informatiquement l’Elysée en mai 2012. Des soupçons d'espionnage qui tombent alors que le journal britannique The Guardian révèle que 35 dirigeants à travers le monde auraient été mis sur écoute. On ignore aujourd’hui leurs noms, mais ces déclarations interviennent quelques jours après le scandale de la possible mise sur écoute du téléphone de la chancelière allemande, Angela Merkel.
L’Elysée visé par un piratage informatique
En mai 2012, lors de la passation de pouvoir, la présidence de la République française aurait été visée par une attaque informatique. Les systèmes de sécurité avaient détectés la présence de bretelles de dérivation permettant de capter les informations de la présidence. L’Elysée a alors soupçonné la NSA d’être l’auteur de cette opération d’espionnage contre le pouvoir français.
35 dirigeants mis sur écoute
Le journal britannique The Guardian a révélé ce jeudi un document transmis par Edward Snowden, actuellement réfugié en Russie, selon lequel Angela Merkel ne serait pas la seule à avoir été mise sur écoute. Un haut-responsable de l’administration américaine aurait donné à l’Agence américaine de sécurité nationale (NSA), selon un document daté de 2006, 200 numéros de téléphones, dont ceux de 35 de dirigeants de la planète. Autant de lignes téléphoniques qui auraient été mises sur écoute.
Selon ce document, la NSA "encourage les hauts responsables des branches de l’exécutif qu’elle compte parmi ses "clients" comme la Maison Blanche, le département d’Etat et le Pentagone, à partager leurs carnets d’adresse avec l’agence". Cependant, la surveillance de ces numéros n’aurait donné très peu de résultats.
Le silence des Etats-Unis
Jay Carney, le porte-parole de la Maison Blanche, a refusé de se prononcer sur l’éventuel espionnage des communications de la chancelière allemande. De son côté, le journal britannique a indiqué avoir interpellé l’administration Obama, mais celle-ci n’a pas souhaité s’exprimer.
"Nous passons en revue la façon dont nous rassemblons des données du renseignement afin de faire en sorte de parvenir à un équilibre entre les préoccupations de sécurité de nos ressortissants et alliés, et les inquiétudes de tout le monde sur la protection de la vie privée" a déclaré Jay Carney.