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Des journalistes de BFMtv ont pu s’approcher des zones de guerres où grouillent les membres de l’Etat islamique afin de recueillir le témoignage d’anciens enfants devenus djihadistes malgré eux.
C’est au Kurdistan irakien, dans le nord de L’Irak, que les journalistes ont rencontré Adel et son petit-frère Assi, âgés de 12 et 10 ans, appartenant à la minorité Yézidie, peuple non-musulman persécuté par les djihadistes.
Les deux enfants ont raconté les sévices que les membres de l’organisation terroriste leur infligeaient. "On était debout et ils nous donnaient des coups de pied dans le ventre. On avait la trace de leurs sandales. Ils me donnaient une mitrailleuse et me demandaient de tirer. Ils me disaient : 'tu vas tuer des combattants Kurdes'", a révélé le cadet, Assi. "Ils cassaient des tubes de néon sur nos têtes. Certains enfants étaient blessés. Les petits, comme mon frère, pleuraient tous, ils avaient peur. Et ils nous cassaient aussi du carrelage sur la tête", a renchéri l’aîné.
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40% d'entre eux seraient ensuite utilisés dans des attentats-suicides
Mais si Adel et Assi ont finalement réussi à s’échapper des griffes des combattants de Daech, il reste encore sur place de nombreux autres, kidnappés et endoctrinés pour venir grossir les rangs de l’organisation terroriste. Comme l’explique BFMtv, "40% d'entre eux seraient ensuite utilisés dans des attentats-suicides. Les djihadistes forcent aussi des enfants à assister à des exécutions."
"C'était pour nous apprendre à décapiter"
En effet, un autre enfant revenu de l’horreur a fait part d’un témoignage glaçant. Il s’agit de Khalid, 14 ans. "On commençait à 7 heures le matin jusqu'à 18 heures. On s'entraînait à tirer et on coupait des arbres avec des sabres. Ils nous disaient : 'frapper les arbres avec des sabres, c'est comme ça que vous allez décapiter'. C'était pour nous apprendre à décapiter", a expliqué l'adolescent qui avoue faire depuis "des cauchemars". "Je les vois nous frapper. Je revois l'entraînement, rester sans manger, sans boire, les gens assassinés devant nous, se souvient Khalid avec émotion. Ils nous disaient : 'on a tué tous vos parents, il n'y a plus personne pour vous, vous allez rester chez nous."
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