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Le suicide du pilote
Parmi les hypothèses envisagées par les enquêteurs, figure celle du suicide du pilote ou de son copilote. Le crash du Boeing 777 de la Malaysia Airlines qui devait rejoindre Pékin pourrait ainsi avoir été provoqué par l’un des deux hommes aux commandes de l’appareil. Un scenario qui rappelle celui du vol 4U9525 de Germanwings en mars dernier. Cet A320 s’est abîmé dans les Alpes après que le copilote, Andreas Lubitz s’est enfermé dans le cockpit et a provoqué la chute de l’avion dans la montagne. Aucun des 239 passagers et membres d’équipage n’a survécu à ce dramatique accident.
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Une attaque terroriste
L’autre hypothèse envisagée par les enquêteurs est celle d’une attaque terroriste. Un des passagers ou membres d’équipages pourrait avoir détourné l’appareil. Une version qui expliquerait ainsi pourquoi l’avion a soudainement changé de trajectoire quelques minutes après son décollage et ce, sans que l’équipage ou les systèmes de radar de l’appareil n’ont donnent le signe préalable. Les recherches menées dans le passés du pilote et du copilote n’ont cependant apporté aucun élément allant dans ce sens. Certes, le premier, Zacharie Ahmad Shah était un militant de l’opposition en Malaisie et le second, Fariq Abdul, avait violé les règles en vigueur à bord en laissant des passagers entrer dans le cockpit, mais aucun ne semblait capable de provoquer un meurtre collectif, rapporte BFM TV. Agé de 53 ans, le pilote avait 33 ans d’expérience et était très respecté. D’autre part, à ce jour il n’y eu aucune revendication d’attaque terroriste.
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Un problème technique
Enfin, la dernière hypothèse évoquée est celle d’un problème technique. Une hypothèse qui ouvre la voie à plusieurs pistes – un problème au niveau des sondes, du moteur, etc. – et qui semble difficilement confirmable. En effet, plus d’un an après la disparation de ce vol, la batterie des balises de détresse a expiré, rendant la localisation de l’appareil encore plus difficile. Le morceau d’aile retrouvé la semaine dernière à La Réunion laisse par ailleurs supposer que la carcasse est loin d’être intacte et qu’il faudra plusieurs mois pour retrouver des débris susceptibles de renseigner davantage les enquêteurs. De même pour les fameuses boîtes noires qui renferment l’enregistrement du vol et les dernières conversations entre le pilote et son copilote.
Considéré comme l’un des plus grands mystères de l’aviation civil, le crash du vol MH370 n’est donc pas encore résolu et pourrait prendre encore un long moment avant de l’être. Une attente difficile pour les familles des victimes qui attendent de connaître enfin ce qui est arrivé à leurs proches.
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