La fin de semaine et le week-end du 7 décembre seront marqués par un net refroidissement des températures et un risque de chutes de neige sur une bonne partie du pays. Voici, d'après les prévisions de La Chaîne...
Vous avez peur de croiser un chat noir, de briser un miroir ou du vendredi 13 ? Comme un Français sur deux, vous êtes superstitieux ! Mais savez-vous vraiment d'où viennent ces superstitions ? A cette question, l'auteure Evelyne Keller nous explique les origines des croyances les plus répandues dans son livre 301 superstitions - Petite encyclopédie des peurs et sagesses populaires, qui paraît ce jeudi 12 mars aux Editions de l'Opportun. Historiques, culturelles, religieuses ou symboliques... Découvrez les origines de certaines superstitions.
Des actes qui portent vraiment malheur ?
Briser un miroir
Briser un miroir porte malheur durant sept ans ! Un miroir est le reflet de la personne qui s'y regarde, d'où l'importance de le conserver dans son intégrité ! Quant aux sept ans de malheur, on peut les rapporcher des sept années que met le corps humain à renouveler toutes ses cellules.
Passer sous une échelle
Passer sous une échelle porte malheur, assure-t-on depuis des lustres et dans de nombreuses traditions. Cette supersitition remonte à l'Antiquité grecque où le triangle est une figure sacrée. Ainsi, passer sous une échelle revient à rompre un espace sacré et cette profanation est de très mauvais augure !
Cependant, posséder une échelle à treize barreaux est considéré comme un porte-bonheur ! Si la chance vous a fait hériter d'une telle échelle, ne vous en dessaisissez surtout pas ! La chance partirait avec elle !
Poser le pain à l'envers
Poser un pain à l'envers sur la table porte malheur, en référence au pain du bourreau. Ce dernier étant autrefois nourri par la communauté, le pain qu'on lui destinait était présenté de cette façon, sur le dos.
Des animaux annonciateurs de mauvais présages ?
Le chat
Notre Moyen Âge va en faire les compagnons des sorcières, qu'ils accompagnaient lors des sabbats, des chats noirs évidemment ! C'est l'Europe médiévale qui associe le chat noir au diable et en fait une créature maléfique de mauvais augure à ne pas rencontrer.
Croiser sur sa route un chat noir est un mauvais présage et doublement funeste s'il surgit sur votre gauche !
Pourtant, un chat noir peut s'avérer un porte-bonheur reconnu : tout chat noir ayant - forcément assure la tradition - un poil blanc, il vous suffit de le débusquer, de vous emparer et de le porter en talisman !
Le corbeau
Est-ce leur couleur noire qui en fait des oiseaux de mauvais augure ? Comme tous les grands oiseaux noirs, jugés maléfiques, surtout s'il surgissent de la gauche...
Pourtant, il n'en a pas toujours été ainsi. Dans la mythologie nordique, Hugin et Munin sont les deux corbeaux attributs d'Odin le dieu borgne. Grâce à eux, Odin était au courant chaque jour de tout se qui se passait à la surface de la Terre, chaque corbeau venant lui raconter, le soir venu, ce qu'il avait vu !
Vendredi 13 : un jour de chance ou de malchance ?
Cette crainte du vendredi 13 réunit deux superstitions :
- La mauvaise réputation du chiffre 13
- Le vendredi jour néfaste dans de nombreuses cultures et chez de nombreux peuples non chrétiens (le Christ a été crucifié un vendredi).
Un vendredi 13 est donc doublement redoutable : il ne faut surtout rien tenter ni rien entreprendre !
Être 13 à table porte malheur aux invités (par allusion à la Cène). Le premier à sortir de la table doit s'attendre à un accident...
Lorsque la maîtresse de maison réalise sa bévue, pour éviter ce malheur et avant de passer à la table, il faut qu'un invité s'en aille ou inviter un quatorzième convive au choix.
Comme en mathématiques où - x - = +, deux présages négatifs s'annulent et ainsi le vendredi 13 devient la date porte-bonheur par excellence pour tous les jeux de chance et de hasard.
A savoir : en Grève, ce n'est pas le vendredi 13 qui attire l'attention, mais le mardi 13...
301 superstitions - Petite encyclopédie des peurs et sagesses populaires, Evelyne Keller, parution le 12 mars 2020 aux Editions de l'Opportun.