De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Jean François cherche à tout prix à vendre son commerce, la droguerie Monvoisin, afin de prendre sa retraite. A 63 ans le commerçant strasbourgeois, aimerait se concentrer sur son site de vente en ligne détaille France Bleu ; seulement voilà, impossible de vendre.
Il se décide alors à offrir 5000 euros, à quiconque lui présentera un repreneur. Le message, aguicheur, s’affiche en lettres rouges sur la devanture du magasin : "Qui veut gagner 5000 € ?". Pour France Bleu, il fait la promotion de son magasin :
"L'une des plus belles affaires commerciales de Strasbourg avec un fort potentiel de développement. Soyez le premier à me présenter la personne qui reprendra ma droguerie et le jour de la vente, je vous donne 5 000 euros".
Son enseigne dispose par ailleurs d’une certaine renommée à Strasbourg, grâce à la diversité de ses produits (électroménagers, literie, papeterie et autres outils de bricolages) ainsiq qu'à la qualité de son accueil. Sur les Pages Jaune s, l’internaute Handel67 ne tarit pas d’éloge sur la boutique et ses gérants : "On trouve tout dans cette droguerie et on y est bien accueilli."
"Qui a envie de changer complètement de métier ?"
Il n’est pas toujours simple de se débarrasser de son commerce, dans une grande ville comme à la campagne, alors Jean François a dû s’adapter et proposer une offre intéressante pour trouver un acheteur : "Communiquer sur le fait qu’on veut céder une activité c’est très difficile donc j’ai proposé à mes clients de m’aider à trouver un repreneur. Est-ce qu’ils connaissent quelqu’un, un beau-frère, un cadre dans une banque, un professeur des écoles, je ne sais pas, qui a envie de changer complètement de métier ?"
Si Jean François Feldman cherche à partir à la retraite il n'envisage pas non plus voir son magasin disparaitre. Et Filip, un second internaute, ne le souhaite d’ailleurs pas non plus "Grâce à cette droguerie, j’ai pu éradiquer des punaises de lit qui avaient décidées d’élire domicile chez moi !!! Mais elles n’ont pas eu le dernier mot !"