De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Révolution, querelles religieuses, épidémie, catastrophes naturelles, plus d’une centaine d’explications ont été avancées pour expliquer la disparition de la civilisation Maya, vers le 11ème siècle après JC. Pour mémoire, cette civilisation s’était établie dans une région située entre le Mexique, Belize, le Guatemala et le Honduras où elle occupait une surface comparable à celle de l’Allemagne.
La thèse dominante est aujourd’hui celle de l’accident climatique. Un gros coup de chaleur, combiné à l’agriculture extensive sur brûlis pratiquée par les Mayas, aurait provoqué l’appauvrissement des sols et le chaos social. Voici la thèse défendue depuis 2012, par Doug Kennett, un géo-archéologue de l’université Park (Pennsylvanie). Pour parvenir à cette conclusion, le chercheur a fait parler des stalagmites extraites d’une grotte mexicaine située dans le site d’Uxbenka.
Une période de sécheresse prolongéeLeur analyse confirme que la fin de la civilisation Maya coïncide avec une période de sécheresse prolongée. Après une période pluvieuse allant jusqu’au 7ème siècle, le climat est devenu plus aride entre le 8ème et le début du 12ème siècle. Les précipitations annuelles auraient chuté de 25% à 40%, ce qui aurait provoqué l’asphyxie de cette civilisation sur environ 80 ans.
En fait, les mayas sont tombés dans une sorte de chausse-trappe écolo, explique Doug Kennett : les périodes de pluviosité exceptionnelle ont attiré une forte population dans la région des basses-terres où elle a été piégée après le basculement climatique. De plus en plus sec, le temps a provoqué l’épuisement des ressources. D’où une montée des conflits et la déstabilisation du système royal. Selon les chercheurs, la cause de cette vague de sécheresse serait imputable au déplacement de la ceinture de précipitations entourant le globe et à l’influence combinée du fameux courant El Nino circulant au large du Pérou.