Bruno Rejony avait 52 ans et était cheminot à la SNCF. Le soir du 24 décembre, il s'est suicidé en se jetant du TGV qu'il conduisait, créant une immense pagaille sur le réseau et privant des milliers de...
Pas de nouvel impôt. C’est presque un mantra : dès 2018, Emmanuel Macron rassurait les Françaises et les Français, rappelle La Croix sur son site. A l’époque, poursuivent nos confrères, il était question de compenser la suppression de la taxe d’habitation, mais l’exécutif se refusait à toute réforme fiscale susceptible de reposer sur les épaules du contribuable. "Il n'y aura pas de création d'un nouvel impôt local, ni d'un impôt national, il n'y aura pas d'augmentation de la pression", déclarait alors le chef de l’Etat. Des propos que ses ministres et lui n’ont eu de cesse de marteler tout au long de sa première mandature, quand bien même d’aucuns paient aujourd’hui la disparition du prélèvement local précédemment évoqué.
En juillet 2022, plus récemment donc, Bruno Le Maire réitérait la promesse initiale du chef de l’Etat. "Non seulement, il n'y aura pas d'augmentation d'impôts, mais nous continuerons de baisser les impôts", déclarait-il au lendemain de la présentation du texte du projet de loi pouvoir d’achat, sur le plateau de France Info. N’oublions pas non plus Emmanuel Macron qui, au sujet des Jeux Olympiques de Paris, s’est aussi engagé à ne pas avoir recours à la fiscalité pour financer l’événement. Il a d’ailleurs prévu plusieurs dispositifs pour l’occasion, rappelle Libération.
N’y aura-t-il jamais de création d’impôt sous Emmanuel Macron ?
Seulement voilà : ces derniers temps, à l’issue de la crise sanitaire et à l’aube d’une crise économique qui semble n’en jamais finir, le discours de l’exécutif change petit à petit. Elisabeth Borne, Première ministre depuis les débuts du nouveau mandat d’Emmanuel Macron, a récemment affirmé ne pas “fermer la porte” à une certaine forme d’impôt nouveau. Il est désormais question d’une taxation des “super profits” réalisés pendant l’épidémie de coronavirus Covid-19 par certaines entreprises. Ce qu’il faut savoir.
Taxation des “super profits” des entreprises : qu’a annoncé Elisabeth Borne ?
"Personne ne comprendrait que des entreprises dégagent des profits exceptionnels alors même que les Français peuvent être inquiets pour leur pouvoir d’achat", déclarait Elisabeth Borne, à l’occasion de la première interview accordée pendant la pause estivale, ce samedi 27 août, dans les colonnes du Parisien. De quoi ouvrir, d’entrée de jeu, l’hypothèse d’une taxation de ces mêmes profits… comme a pu le suggérer la Nupes avant la majorité présidentielle.
Et la cheffe du gouvernement de confirmer son propos : "Je ne ferme pas la porte à taxer les super profits". "Prioritairement, je pense que les entreprises qui font des super profits doivent rendre du pouvoir d’achat aux Français en mobilisant les dispositifs votés début août", poursuit-elle, évoquant notamment la prime Macron notamment, dont le plafond a récemment été réhaussé.
Ceci étant dit, il existe une solution plus efficace encore selon Elisabeth Borne… Explications.
Taxation des “super profits” : l’autre alternative selon Elisabeth Borne
Pour la Première ministre, la taxation des “super profits” des entreprises ne constitue qu’une solution parmi d’autres, rappelle Capital. Ce n’est d’ailleurs pas la plus pertinente, soutient-elle… mais il y a un petit problème : l’Etat n’est pas nécessairement en mesure d’imposer la meilleure des options.
“Je pense que le plus efficace et le plus concret pour les Français, c’est quand une entreprise, quand elle le peut, baisse les prix pour le consommateur et donne du pouvoir d’achat à ses salariés”, estime la cheffe du gouvernement. La balle est donc dans le camp des patrons…