Le 25 novembre prochain, l’administration fiscale prélèvera une nouvelle somme sur le compte des contribuables concernés par un rattrapage de l’impôt sur le revenu. Êtes-vous concerné ?
Ce n’est peut-être pas une grosse surprise, mais il va falloir payer davantage. En 2022, le montant de la taxe foncière dont les propriétaires devront s’acquitter va considérablement augmenter, rappelle Midi Libre sur son site. En tout et pour tout, cela concerne tout de même trente-deux millions de personnes en France. Naturellement, tous ne seront pas exactement logés à la même enseigne : les communes et intercommunalités sont en mesure de décider de la hausse, du maintien ou de la baisse du taux associé à cet impôt qu’elles collectent.
De la même façon, l’État peut décider d’intervenir pour en limiter - ou non - la progression.
Cette année, l’inflation jouera un rôle conséquent dans la hausse des taux : elle vient de facto revaloriser les valeurs locatives, lesquelles sont utilisées pour le calcul du montant dont il faudra in fine s’acquitter. Au global, il faut donc s’attendre à une hausse excédant 3,4% en 2022, comme l’a d’ores et déjà expliqué Planet.
Fort heureusement pour tous les propriétaires du pays, il existe un certain nombre d’astuces à connaître pour pouvoir en réduire le montant… mais parfois, il devient indispensable de déménager. En effet, la somme totale à payer dépend beaucoup d’autres impôts, qui viennent parasiter le montant de celui-ci.
Taxe foncière : peut-on en calculer soi-même le montant ?
Le calcul de la taxe foncière constitue une opération complexe, informent nos confrères. Il repose sur la valeur locative, qui fait l’objet d’un abattement de 50% et sur laquelle s’appliquent les taux votés localement.
“La valeur locative cadastrale d’un bien sert de base d’imposition aux divers impôts locaux”, rappelle pour sa part le site des impôts. Pour connaître le montant à payer, encore faut-il donc identifier la surface taxable !
Surface taxable : de quoi parle-t-on ?
La surface taxable, explique l’administration française sur le site du gouvernement, “correspond à la somme des surfaces closes et couvertes” des bâtiments concernés. Attention, toutefois, certains éléments peuvent être déduits. C’est le cas de la liste suivante :
- Les surfaces dont la hauteur sous plafond est inférieure ou égale à 1,80 m ne sont pas taxées
- Les surfaces non closes (pergola, tonnelle, terrasse, etc) ne sont pas non plus taxées.
Cela signifie donc, rappelle le site du gouvernement, que les annexes et les abris de jardins le sont. Il en va de même pour une véranda, dès lors qu’elle est close et couverte — qui comptera donc pour le calcul de la taxe foncière.
Surface taxable : comment calculer son montant ?
Ces premiers éléments établis, il importe maintenant de calculer la surface taxable de chacun des éventuels bâtiments concerné s. Comme l’explique le site de la préfecture du Loir-et-Cher, il faut commencer par mesurer la surface globale du “nu intérieur” de la bâtisse ; c’est-à-dire sans prendre en compte l’épaisseur des façades entourant les embrasures des portes et des fenêtres donnant sur l’extérieur.
Une fois ceci fait, il faut aussi déduire les vides et trémies afférentes aux escaliers ou aux ascenseurs ; ainsi que les surfaces précédemment évoquées. La somme obtenue permettra ensuite de calculer la valeur locative cadastrale du bien et donc le montant de la taxe foncière.