
Une arnaque d'un nouveau genre, mais toujours par téléphone, risque d'arriver bientôt en France, si ce n'est déjà le cas. Le but : vous faire signer un contrat qui n'offre en réalité aucun service. Voici...
Non, vous n’en avez pas fini avec la taxe d’habitation. Ce qui ne signifie pas pour autant qu’Emmanuel Macron a renoncé à la supprimer : sa disparition définitive - pour toute une partie de la population au moins, est toujours prévue pour 2023. C’est à ce moment-là, longtemps après l’issue de l’élection présidentielle qui se jouera les dimanche 10 et 24 avril 2022, que cet impôt cessera d’exister. En l’état actuel des choses, il n’est plus payé que par 20% des contribuables. Cependant, rappelle Capital sur son site, la réalité de ce pourcentage est susceptible de bouger d’une année sur l’autre. Certains foyers peuvent donc avoir été exonérés en 2021 et devoir tout de même payer en 2022.
Comment savoir, dès lors, si l’on devra s’acquitter de la taxe d’habitation en 2022 ? Tout d’abord, il importe de rappeler qu’il n’est pas nécessaire de paniquer dès la réception d’un avis de taxe d’habitation : la quasi-totalité des Françaises et des Français continuent à le recevoir. Et pour cause ! C’est avec ce dernier qu’est communiquée la contribution à l’audiovisuel public. Autrement dit, tout foyer équipé d’un téléviseur et n’ayant oublié de le faire savoir à l’administration fiscale n’a pas nécessairement à s’inquiéter.
En 2022, le plafond d’exonération a été légèrement relevé pour prendre en compte l’inflation. Il est donc 1,4% plus haut que l’année précédente. Par conséquent, ne payeront la taxe d’habitation que les Françaises et les Français dont le revenu fiscal de référence (RFR) dépasse les sommes suivantes :
Celles et ceux qui espèrent pouvoir bénéficier d’une exonération partielle dégressive doivent se référer aux valeurs suivantes, poursuit Capital, sur la base des informations dévoilées par la plateforme officielle economie.gouv.fr :
Le paiement de la taxe d’habitation, sauf cas spécifique, ne se fait pas à 100%. Loin s’en faut ! Le processus de suppression de cet impôt, qui rapportait beaucoup aux collectivités locales, est progressif. Cela signifie donc que l’exécutif accorde, peu à peu, de nouveaux abattements aux tranches de la population visée. En l'occurrence, les 20% des Françaises et des Français jugés les plus aisés.
Dès lors, ils bénéficieront cette année d’un abattement porté à 65% contre 30% l’année passée. De quoi faire passer la pilule aux contribuables qui, du fait de fluctuations de revenus et d’une proximité générale avec le seuil d’imposition retenu, seront de nouveau taxés en 2022…
Certes, la taxe d’habitation a été supprimée pour tout ou partie des Françaises et des Français. Pourtant, certains contribuables exonérés à 100% devront tout de même continuer à la payer en 2022 et même en 2023 ou en 2024. C’est en effet le sort réservé à tous les propriétaires d’une résidence secondaire…
“Vous devez payer la taxe d’habitation pour une résidence secondaire, même si vous êtes exonéré de cette taxe pour votre résidence principale”, rappelle en effet le ministère de l’Intérieur sur son site. Et la plateforme d’insister : “La suppression progressive de la taxe d'habitation ne s'applique pas aux résidences secondaires”. A bon entendeur.