De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Certains l’attendent comme le Messie… L’exonération de la taxe d’habitation devrait, d’ici trois ans, être appliquée et permettre à quantité de foyers de souffler à l’heure où d’autres impôts ont plutôt tendance à augmenter. Mais lorsque l’on pense baisse et exonération à partir de 2018, on a également souvent tendance à considérer qu’à partir du 1er janvier tout sera automatiquement modifié. Que nenni.
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Dans les faits, 80 % de ménages assujettis à la taxe d’habitation pourront bénéficier d’une baisse de 30 % à partir de l’année prochaine. Ils en seront totalement affranchis d’ici 2020. Sauf qu’ils ne recevront leur avis d’imposition qu’en octobre 2018. Si bien que s’ils souhaitaient diminuer la douloureuse dès janvier 2018, c’est fichu.
Que faire ?
Si vous êtes mensualisé et que vous êtes éligible (il suffit, pour le vérifier, de vous rendre sur le site du ministère des Comptes publics et de faire le test grâce à un simulateur), vous avez jusqu’au 15 décembre 2017 pour vous rendre dans votre espace personnel sur le site impôts.gouv.fr.
L’objectif ? Modifier immédiatement votre contrat de prélèvement en indiquant le nouveau montant dans la case prévue à cet effet. En procédant ainsi, vous pourrez profiter, dès janvier 2018, de mensualités 30 % moins élevées.
Un montant indicatif
Mais le gouvernement tient à le préciser. Le montant simulé "reste indicatif". Il sera, de toutes façons, recalculé sur la base de vos revenus 2017 et reporté sur l’avis que vous recevrez en octobre prochain.
Une fois n’est pas coutume, si celui-ci n’est pas correcte, l’administration fiscale se chargera de réajuster les dernières mensualités annuelles.
En video - L’outil de simulation mis en place par le gouvernement pour la taxe d’habitation