De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Comme tous les ans, l'impôt évolue. L'épidémie de coronavirus CoVid-19, si meurtrière a-t-elle pu se montrer, ne semble pas capable de l'empêcher, au contraire ! Preuve en est, rappelle Capital, le projet de loi finance 2021 (PLF 2021) a vu certains de ses articles considérablement modifiés par voie d'amendement. Dès lors, faut-il s'attendre à une révolution fiscale d'ici quelques mois ? Pas nécessairement, indique RTL, qui rappelle que certains éléments ne vont pas bouger plus que ne l'impose la faible inflation calculée pour l'année prochaine.
A compter du 1er janvier 2021, un nouveau barème d'imposition sur le revenu entrera en vigueur. C'est ce dernier, poursuit la radio, qui devrait vous sembler très familier. "La variation est minime", écrivent nos confrères sur leur site, non sans rappeler que l'inflation calculée par les autorités compétentes s'établit à 0,2%. Dès lors, cela ne devrait guère faire bouger les tranches d'imposition ; ou si peu. Celle à 11%, la première, se déclenchera à partir de 10 085 euros annuels contre 10 064 euros en 2020. Cela signifie qu'il sera désormais possible de toucher jusqu'à 10 084 euros par an, sans être imposable.
Barème d'imposition sur le revenu : quelles sont les autres évolutions importantes ?
La deuxième tranche de l'impôt sur le revenu, qui concerne toutes celles et tous ceux prélevés à hauteur de 30% commencera désormais à partir de 25 711 euros annuels. Comme d'habitude, la troisième tranche, fixée à 41% par l'administration fiscale, concernera les Françaises et les Français plus aisés : il faudra toucher au moins 73 517 euros annuels pour être imposé à ce niveau. Enfin, la dernière tranche à 45% démarre à partir de 158 123 euros.
Peu d'évolutions côté impôt sur le revenu. Mais ce n'est pas tout ce que vous relève le PLF 2021...
PLF 2021 : qu'est-il prévu pour la taxe d'habitation ?
La taxe d'habitation sera-t-elle vraiment supprimée ? La question semble s'être posée, un temps, poursuit RTL. Du moins, certains ont envisagé de délayer sa disparition, de sorte à ne pas créer un manque à gagner pour les collectivités territoriales et in fine pour l'Etat, puisque ce dernier s'est engagé à combler les pertes des communes.
Pour autant, le ministre de l'Economie a tenu à remettre les pendules à l'heure. D'abord en rappelant ce qu'il estime être un "principe absolu" : ne pas augmenter le montant de la pression fiscale reposant sur les contribuables; quoiqu'il arrive. Ensuite, Bruno Le Maire a tenu à garantir "les baisses d'impôts promises aux Français". "Nous avons promis de supprimer la taxe d'habitation pour tous les Français d'ici 2023, elle le sera", a-t-il encore juré.
Et ce n'est pas tout ! Une autre surprise fiscale attend les contribuables !
PLF 2021 : certaines réductions d'impôts revues à la hausse
Cela n'a rien d'un secret : la dégradation de la situation épidémiologique a durement frappé l'économie et provoqué une crise sociale particulièrement complexe. La presse compte parmi les secteurs mis à rude épreuve, rappelle Capital, dont le constat est visiblement partagé par la majorité parlementaire, qui vient d'amender le projet de loi de finances (PLF) 2021.
Ces derniers ont décidé de renforcer les réductions d'impôts accordées à toutes celles et ceux qui décideraient d'investir dans une entreprise de presse.
Initialement, le dispositif prévoyait une réduction d'impôts équivalente à 30% des montants investis ; avec la mise en place d'un plafond de 5 000 euros pour un célibataire (10 000 euros pour un couple). A compter du 1er janvier, le mécanisme évolue : tout célibataire pourra déduire jusqu'à 30% des montants versés, certes, mais le plafond est doublé (10 000 euros pour un individu seul, 20 000 pour un couple à imposition commune).