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Certains n'hésitent pas à dénoncer ce qu'ils estiment être une hausse d'impôts "déguisée". En effet, pour lutter contre la propagation du coronavirus Covid-19, le gouvernement a engagé d'importants frais. Il a mis en place le dispositif de chômage partiel, visant à éviter autant que faire se peut les licenciements économiques, a organisé des reports de charges et des prêts garantis par l'Etat pour les entreprises… Il a aussi multiplié les coups de pouces et les primes à l'attention de certaines catégories de la population. Une action gargantuesque qui, si elle s'est avérée incapable de se substituer à l'hôpital public fragilisé depuis des années, n'est pas sans coût. Associée aux divers confinements, fermetures de commerces et couvre-feu, elle ramène la dette épidémique à quelque 140 milliards d'euros. Qu'il faudra évidemment rembourser.
Faut-il une hausse d'impôts pour rembourser la dette Covid ?
Mais comment financer une dette aussi importante sans passer par l'impôt ? Initialement, c'est en tout cas ce que semblait penser notre cher ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance. Il y a peu, indiquait Le Monde fin mars, Bruno Le Maire envisageait en effet de passer par la CSG et - ou ! - la CRDS. Pas dans l'immédiat bien sûr, mais "une fois la dette sociale apurée", précisent nos confrères. Comprendre : pas avant 2033. C'est précisément ce qui a agacé l'opposition, qui n'est pas sans se souvenir de la promesse d'Emmanuel Macron de ne pas augmenter les impôts.
Prolonger la CRDS, supposée s'arrêter sous peu, s'avèrerait indolore pour les contribuables : ils n'auraient simplement pas droit à la réduction d'impôts attendue. Mais à bien des égards, on peut donc arguer qu'il aurait s'agit en effet d'une augmentation…
Bruno Le Maire ne veut plus jouer de la CRDS pour rembourser la dette Covid
Depuis, indique le site spécialisé Mieux Vivre Votre Argent, Bruno Le Maire en est revenu. Il ne semble plus vouloir entendre parler de cette idée qui lui a valu les critiques nourries de l'opposition. Devant les parlementaires du Palais Bourbon, le 22 mars 2021, le ministre de l'Economie a donc affirmé qu'il excluait purement et simplement le recours à une seconde prolongation de la contribution pour le remboursement de la dette sociale.
Dans les colonnes du quotidien Les Echos, il va même plus loin ; estimant ne pas avoir besoin de passer par "un impôt nouveau, ni CRDS, ni part de TVA dédiée", poursuivent nos confrères. Et pourtant… N'allez pas croire qu'il ne sera pas question d'impôts.
Dette Covid : l'autre impôt que vous ne paierez probablement pas
Le ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance ne s'en cache pas : il entend effectivement avoir recours à l'impôt… Mais très indirectement. Il compte en effet sur la reprise de l'économie française et de la croissance pour gonfler les ressources de l'Etat.
"Si demain […] les entreprises renouent avec la croissance, ont une croissance supplémentaire, et donc que les recettes de l'impôt sur les sociétés augmentent, est-ce qu'il ne serait pas efficace, est-ce qu'il ne serait pas juste, de consacrer une part de l'augmentation de cet impôt sur les sociétés […] au remboursement de la dette Covid ?", a-t-il questionné devant les députés, à l'Assemblée nationale.