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Dans le premier volet de la feuille de route gouvernementale de lutte contre toutes les fraudes aux finances publiques, Gabriel Attal, ministre des Comptes publics, a annoncé une série de mesures dans un communiqué de presse, publié ce mardi 9 mai. Initié par l'exécutif, ce plan d'action vise à resserer la vis face aux fraudes, si fréquentes. Le gouvernement souhaite, à cette occasion renforcer les contrôles et les sanctions contre les ultrariches, tout en épargnant les classes moyennes. Qu'en est-il vraiment ?
Quel changement concret ?
L'objectif principal affiché dans ce communiqué concerne majoritairement les gros patrimoines : "faire payer ce qu’ils doivent aux ultrariches et aux multinationales qui fraudent", selon les mots de Gabriel Attal pour Le Monde. Le recrutement d'effectifs supplémentaires est également un enjeu afin de lutter face aux fraudes des ultrariches.
L'autre ambition affichée par le gouvernement est d'"alléger la pression" sur les classes moyennes, d'où cette pression fiscale sur les plus aisés. Le ministre a, par conséquent dévoilé l'instauration d'"une remise de pénalité automatique pour la première erreur".
"Chaque fraude est grave, mais celle des plus puissants est impardonnable. Ma philosophie, c’est de concentrer les efforts sur eux et d’alléger la pression sur les classes moyennes. (…) Aujourd’hui, 80 % des droits redressés sont le fait de 10 % à 15 % des dossiers. A partir d’un certain niveau, on doit être davantage contrôlé", explique Gabriel Attal.
Cette mesure d'allègement en faveur des classes moyennes est le premier levier d'une série de mesures visant à réduire les impôts,d'ici la fin du quinquennat d'Emmanuel Macron, en 2027.