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Ce mercredi 19 octobre, l’article 49-3 a été déclenché par la Première ministre, pour adopter la première partie du projet de loi de finance 2023 faute de majorité. Dans la version passée en force, une centaine d’amendements seront retenus, a communiqué l’exécutif, engendrant un surplus budgétaire de 700 millions d’euros, d’après Sud Ouest.
Dans le contexte de crise actuelle, certains amendements visent à soutenir le pouvoir d’achat des Français. Notamment, une revalorisation à la hausse du salaire des enseignants sera mise en place dès la rentrée 2023. Le projet de loi de finance retenu vise aussi à soulager face à la montée des prix de l’énergie : un bouclier tarifaire de 15% à partir de janvier pour le gaz et février pour l’électricité ainsi que le versement de chèques énergétiques d’une valeur de 100 à 200 euros au 40% de foyers les plus précaires sont adoptés, d’après le Midi Libre.
49-3 : la riposte de l’opposition
Lorsqu’Elisabeth Borne annone engager la responsabilité du gouvernement hier, les députés Nupes quittent l’hémicycle immédiatement et déposent leur motion de censure, comme le rapporte Libération. En effet, certains amendements ayant été débattus et votés à l’encontre de la majorité présidentielle se voient balayés par le 49-3.
Notamment, la fameuse taxation sur les "super-dividendes" proposée par le MoDem et soutenue par certains membres de la Nupes ne verra finalement pas le jour. L’objectif de ce projet était d’encourager les entreprises faisant de gros profits à investir, plutôt qu’à distribuer d’avantages de dividendes.
Plusieurs éléments du budget final en voie touchent évidemment à la fiscalité. Planet fait le point sur les 11 modifications faites aux modalités de taxation et d’exonération, d’après Capital.