Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Ce mode de vie sera-t-il la nouvelle tendance du marché immobilier ? Il séduit en tout cas de plus en plus de ménages.
Si la résidence semi-principale existait avant la crise du Covid-19, cette dernière lui a donné un formidable coup d'accélérateur. Les différents confinements, les mesures de couvre-feu, les restrictions de déplacements ont provoqué une réelle prise de conscience chez de nombreux citoyens.
Cet enfermement forcé a entraîné de nouveaux désirs, chez beaucoup d'entre nous. Avoir de la place, être au contact de la nature, se retrouver au calme. Pourquoi alors ne pas quitter les centres-villes pour des contrées moins bruyantes et plus reposantes ?
C'est le choix qu'ont fait un grand nombre de citadins. Attention cependant, nous ne parlons pas ici de résidences secondaires. Celles-ci se trouvent parfois très éloignées des grandes métropoles. Selon un sondage du Figaro datant de 2017, la distance entre le domicile et la résidence secondaire serait de plus de 200 kilomètres dans 55% des cas.
Résidence semi-principale : la crise sanitaire a changé nos habitudes
La résidence semi-principale, comme son nom l'indique, est à mi-chemin entre la résidence principale et la résidence secondaire. Elle se trouve dans un cadre plutôt verdoyant. Ce n'est cependant pas forcément une maison de vacances.
Car la résidence semi-principale peut-être un lieu de travail, ou plutôt de télétravail. C'est ce que constatent Les Notaires de France dans leur note de conjoncture immobilière du mois de janvier 2021. Selon ces professionnels du secteur, "le développement quasi-immédiat et massif du télétravail, (...), privilégie un confort de vie familiale au vert avec deux lieux de vie (l'un proche de son lieu de travail en présentiel et l'autre pour son cadre familiale)".
Jusqu'ici, "le concept de résidence semi-principale était jusqu'alors plutôt réservé aux retraités", explique Kaufman & Broad, un poids lourd du secteur de l'immobilier. La donne a cependant changé.
Qui sont les Français qui se laissent séduire par ce concept ?
Résidence semi-principale : un choix de vie accessible à tous
Ce type d'achat immobilier plaît notamment aux "cadres actifs et aux chefs d'entreprise", selon Bien Ici.com. Ce choix de vie n'est cependant pas réservé aux jeunes cadres dynamiques. Le concept "séduit également certains parents avec des jeunes enfants", prévient Kaufman & Broad.
Avec les vacances scolaires, les cours à distances, pourquoi retourner dans les zones urbaines bruyantes et polluées ? La résidence semi-principale nécessite cependant quelques indispensables.
Le premier d'entre eux, une connexion internet de qualité. Sans elle, impossible de télétravailler ou de suivre les cours à distance.
Où se trouve la résidence semi-principale ?
Résidence semi-principale : partir des grandes villes, oui mais pas trop loin
C'est l'autre grande caractéristique de ce type de logement : sa proximité avec les grandes métropoles. C'est aussi ce qui la différencie de la traditionnelle "maison de vacances". Comme nous vous l'expliquions précédemment, celle-ci à tendance à se trouver plutôt éloignée du domicile habituel.
La résidence semi-principale se situera donc souvent dans la même région, ou a minima à moins de deux heures de trajet. "Les Franciliens" prennent par exemple la direction "des routes normandes, perchoises ou bourguignonnes à défaut d'acquérir une maison avec jardin en Grande Couronne", constate Les Notaires de France.
Pour les Bordelais, le regard se dirigera "vers les perles de la Nouvelle-Aquitaine : la Rochelle, Arcachon, la dune du Pilat", rapporte encore Kaufman & Broad.
L'expérience vous tente ? Retrouvez-ici la liste des départements où le prix du mètre carré vous coûtera le moins cher.