Cyberarnaque : gare aux faux messages de la police nationaleabacapress
Les internautes peuvent facilement être dupés. Des escrocs usurpent l'identité du gouvernement pour leur soutirer de l'argent.

Nouvelle vague d’attaque en cours. "Votre appareil est bloqué pour cause de téléchargement et de distribution de contenu illégal". Ce message alarmant peut apparaître sur une fenêtre de votre ordinateur alors que vous surfez paisiblement sur Internet. En entête ? Les logos et couleurs de la police nationale et du ministère de l’Intérieur.

Le texte, bien qu’écrit dans un Français approximatif, peut aisément semer le doute chez les internautes non avertis. Leur arme secrète : jouer sur la peur et l’incompréhension. Les faits reprochés (téléchargement ou diffusion de contenu lié à la pornographie enfantine, viol, zoophilie) sont en effet graves, et évidemment "interdits par la loi", rappelle le message.

Cyberattaque : 6 heures pour régler l’amende de 500 euros

Face à ce constat, une seule solution vous est proposée : vous acquitter d’une amende d’un montant de 500 euros par carte de crédit dans un court délai imparti. "Vous avez six heures", précise le texte en rouge.

Votre ordinateur sera immédiatement débloqué, une fois le procès-verbal payé. Dans le cas contraire, "votre dossier sera transféré à la police judiciaire pour l’institution d’une procédure pénale contre vous en raison de l’engagement d’un des crimes", peut-on lire.

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Menace et pression pour vous inciter à payer rapidement, zone de paiement apparemment sécurisée (logos "Verified by Visa", "MasterCard SecureCode"), etc. Tout est fait pour vous duper.

Seules quelques fautes d’orthographe et la nature des faits reprochés peuvent laisser présager une arnaque. Prêtez donc attention à ces détails.

Cyberattaque : le gouvernement alerte sur la recrudescence de ces messages frauduleux

"Non, la Police Nationale ne bloque pas votre ordinateur pour vous demander vos coordonnées bancaires, c'est une #cyberarnaque !" Tel est le message posté sur la page Facebook du service de cybermalveillance du gouvernement, créé pour assister et prévenir du risque numérique. Il précise qu'il ne faut en aucun cas céder au chantage, ni payer la somme demandée.

Pour débloquer votre ordinateur, il vous faudra simplement le redémarrer.

Si vous êtes victime d’une cyberattaque, consultez le site cybermalveillance.gouv.fr. Il vous guidera dans les démarches à effectuer.