De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
"Si on pense que la technologie peut aider à sortir de l’épidémie, il faut l’utiliser." Telle est la pensée de Stéphane Richard, le PDG d’Orange. Au micro de France Inter, ce vendredi 17 avril 2020, il s’est dit favorable au traçage numérique pour lutter contre la propagation du nouveau coronavirus.
"Nous avons un prototype d’application qui fonctionne", a-t-il fait savoir en s’adressant au gouvernement, qui a de son côté choisi l’Inria pour développer son application StopCovid.
Orange se positionne ainsi en alternative, en notifiant que l’application de tracking doit être appliquée "sur la base du consentement", auquel doit s’ajouter un droit à l’effacement, dès le début. Les données ne seront pas conservées au-delà de la crise sanitaire.
Ainsi, pour le patron d’Orange, il n’y a ici aucun risque d’une quelconque atteinte à notre vie privée.
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Application de tracing d’Orange : une technologie Bluetooth
L’application n’est, comme StopCovid, pas fondée sur la géolocalisation. Elle repose sur la technologie Bluetooth, afin de conserver un historique des contacts dans le téléphone.
Elle a été développée de concert avec d’autres entreprises, dont Accenture, Dassault Systèmes et Sopra Steria, d’après les informations du Figaro. Contrairement à StopCovid, qui ne sera pas prête à l’emploi au moment du débat parlementaire prévu sur le sujet à la fin du mois, selon le secrétaire d’Etat chargé du numérique, Cédric O, l’application de traçage d’Orange aurait pu être utilisée dès le 20 avril.
Le groupe est d’ailleurs très actif depuis le début de la pandémie de Covid-19. Y voit-il ses propres intérêts ?
Orange : un intérêt commercial ?
Très actif sur le sujet depuis les débuts de la crise sanitaire, l’opérateur n’a pas hésité à communiquer les données de géolocalisation agrégées et anonymisées de ses abonnés à l’Inserm, tout comme à la Commission européenne, note le site spécialisé 01net.
Objectif : nourrir des modèles afin d’anticiper l’évolution de la pandémie du nouveau coronavirus. Une manière également de mettre sur le devant de la scène ses intérêts commerciaux via son service Flux Vision, utilisé jusqu’à présent par des acteurs du tourisme et des transports. Il entend assouplir son utilisation afin qu’il soit employable à d’autres secteurs comme la santé.
Par ailleurs, Stéphane Richard a salué la décision d’Apple et Google.
Application de tracking : une interopérabilité mobile facilitée
Le patron d’Orange se dit aussi favorable à la décision d’Apple et Google. D’habitude rivaux, les géants du numérique s’unissent pour développer une API en vue de faciliter le contact tracing et l’interopérabilité entre les deux systèmes d’exploitation mobiles, iOS et Android. "C’est une bonne chose parce que l’un des problèmes que nous avons, c’est de pouvoir faire communiquer des systèmes différents comme Android et iOS. Ils ne communiquent pas bien donc c’est une brique supplémentaire qui est tout à fait positive."