Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Florence Legros est professeur de sciences économiques à l’université Paris Dauphine et directrice générale de l’ICN Business School.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’assurance-vie se porte bien. En octobre 2021, informe le portail Actu.fr, elle affichait une collecte nette record de 2,7 milliards d’euros. Un tel cap n’avait plus été franchi depuis septembre 2019, notent nos confrères non sans préciser qu’il s’agit ni plus ni moins du meilleur mois d’octobre de son histoire. Ceci n’est pas très étonnant : à l’inverse du Livret A, qui avait été plébiscité pendant la période la plus dure de la crise sanitaire, l’assurance-vie est particulièrement flexible. Elle permet donc de récupérer brièvement des fonds initialement placés. En théorie, à tout le moins.
Dans les faits, poursuivent nos confrères, le fonctionnement de l’assurance-vie diffère quelque peu de celui d’autres produits d’épargne… en cela que le degré de risque ainsi que l’objet du contrat dépendent "de la durée de vie humaine", d’après l’Institut national de la consommation. Surtout, il fait montre d’une souplesse sans pareille, ou presque : s’il faut effectuer un versement à l’entrée, il n’est jamais obligatoire de réitérer l’opération ensuite.
Quelles sont les faiblesses de l’assurance-vie ?
Enfin, "la compagnie d’assurance ou l’assureur s’engage à verser un capital ou une rente à une ou plusieurs personnes (bénéficiaires) lorsque le risque survient", précise encore l'organisme, qui poursuit : "A savoir soit le décès de l’assuré soit au contraire la survie de ce dernier à un terme donné".
Ceci étant, l’assurance-vie présente un certain nombre de faiblesses. Le rapport à l’impôt peut en être un, comme l’expliqueMieux Vivre Votre Argent. Pour l’essentiel, les gains produits par ce placement ne sont pas imposables… Sauf pour les Françaises et les Français les moins patients, ou les plus aisés. Astuces d’experts pour contourner ce problème.