Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
Un présent compromis par le chômage et un futur assombri par la réforme des retraites : selon une récente enquête Ipsos pour une enseigne de distribution, 32% des grands-parents épargnent afin que leurs petits-enfants puissent accéder à l’enseignement supérieur, passer leur permis de conduire, se loger, etc.
Choisir un placement adapté pour faciliter cet avenir financier dépend de la durée durant laquelle l’argent restera investi :
- Pour une courte période (2/3 ans) l’épargne réglementée est la solution la plus sûre
Bien sûr, les livrets affichent une rémunération si faible qu’elle ne permet pas de compenser l’inflation. Mais il s’agit de produits sans risque, liquides, et peu (ou pas) fiscalisés. Dans le lot, on choisira le Livret A. Ouvert au nom des petits-enfants, il rapportera 0,50% à compter de février 2020 (contre 0,75% auparavant). Il permet de placer jusqu’à 22.950 euros en franchise d’impôts et de cotisations sociales. Au fil du temps, cette cagnotte peut être alimentée par des virements des grands-parents, constituant ainsi un pécule dans lequel le bénéficiaire pourra piocher plus tard.
On peut en revanche oublier le livret jeune qui délivre un taux supérieur (1 et 2 % nets), mais dont le plafond est trop bas (1.600 euros). De même, les formules d’épargne immobilières (CEL, PEL) ne valent plus le détour. Leur rendement et dérisoire et leurs prêts sont proposés à un taux plus élevé que ceux du marché libre.
A savoir : pour ouvrir un placement au nom de ses petits enfants, l'accord des parents est requis, car ce sont leurs représentants légaux.
- Pour une durée plus longue (8 ans et plus), les contrats de capitalisation constituent la formule idoine
Contrairement à l’assurance vie, ils ne permettent pas d’éviter les droits de succession, mais peuvent faire l’objet d’une donation. Cela permet aux grands-parents de transmettre 31.865 euros en franchise d’impôt, une fois tous les 15 ans, s’ils ont moins de 80 ans. Cette opération peut être réalisée en pleine propriété (le donateur n’a plus aucun droit sur ce contrat) ou bien sur la base d’un démembrement. A leurs décès, les petits-enfants disposeront de la totalité du contrat.
Autre point positif : contrairement à une assurance vie, un contrat de contrat de capitalisation n’est pas automatiquement soldé lors de de la transmission. Les ayants droit peuvent maintenir le contrat jusqu'à son échéance. Dans l’hypothèse où les grands-parents décèdent lorsque leurs petits enfants sont encore mineurs, ceux-ci pourront garder cet actif productif d’intérêt à leur usage.
A savoir : les valeurs mobilières figurant sur un compte titres ordinaires peuvent aussi faire l’objet d’une donation.
- Si l’on s’inscrit dans une logique successorale, l’assurance vie est un placement adapté pour choyer ses petits-enfants qui seront désignés comme bénéficiaires du contrat
Les cotisations pourront être investies sur un fonds en euros, peu rémunérateur, mais sûr. Ou investis pour partie sur des UC (immobilier, bourse, etc.) afin de pimenter le rendement. Lors du décès des grands-parents aucun droit de succession ne sera à régler au fisc à concurrence de 152.500 euros si les primes ont été versées avant 70 ans.
Autre façon d’utiliser l’assurance vie, Le « pacte adjoint » permet d’effectuer une donation au profit de ses petits enfants dans le cadre d’une assurance vie. Ouverte lors de la donation, la police est souscrite au nom et sur la tête de chaque petit enfant (le souscripteur-assuré). Il est possible de fixer l'âge à partir duquel le capital pourra être récupéré par les bénéficiaires.
A savoir : si les petits-enfants sont mineurs, c'est aux grands-parents de souscrire à leur place si les représentants légaux des enfants (les parents) ne s’y opposent pas.