De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Bonne nouvelle pour le budget des foyers français : les prix des masques pourraient être divisés par deux. En partie cause, l’offre abondante. Si la demande repart à la hausse, du fait de l’obligation de porter un masque dans les établissements clos recevant du public (ERP) et certains lieux ouverts selon les villes, les stocks demeurent importants, dans les magasins de proximité comme dans la grande distribution.
D’ailleurs, d’après le panéliste Nielsen, le chiffre d’affaires s’est monté à 27 millions d’euros dans les grandes surfaces, la semaine du 13 au 19 juillet et de 24 millions entre le 20 et le 26 juillet.
Alors que le virus circule plus activement sur le territoire français ces dernières semaines, l’application des gestes barrières (garder une distance d’un mètre, se laver les mains, porter un masque) demeurent essentiels pour empêcher une seconde vague épidémique. Cette crainte grandissante, au vu de l’apparition de nombreux clusters, ne devrait donc pas freiner les ventes à la rentrée de septembre.
Masques : la grande distribution devrait baisser les prix
Le budget mensuel alloué aux masques est jusqu’ici élevé : 57 euros par mois en moyenne pour une personne seule et jusqu’à 228 euros mensuels pour une famille de quatre personnes (deux adultes et deux enfants). Ce revirement de situation devrait donc ravir les ménages car, la grande distribution devrait baisser ses prix, selon le Journal du dimanche.
"Les masques vont devenir un produit d'appel au même titre que le Coca-Cola ou le Nutella, toutes les enseignes s'apprêtent à faire des offres commerciales pour la rentrée", a affirmé au JDD Thierry Cotillard, président des enseignes Intermarché et Netto.
Masques : des prix divisés par deux ?
Actuellement, la boîte de 50 masques chirurgicaux est fixée à 25 € en moyenne. Son prix pourrait être divisé par deux.
Certains vendeurs, qui s'approvisionnent via des importateurs indépendants, ont déjà baissé les tarifs. Le JDD cite ainsi l'exemple de boîtes de masques vendues 10 euros sur un marché parisien. Un vendeur atteste les avoir obtenues pour "7 euros auprès d'un grossiste à Aubervilliers".
Hormis la loi de l’offre et la demande, comment peut-on expliquer une si forte baisse des tarifs ?
Prix des masques : des transports moins coûteux
Si, avant d’envisager toute chute des prix, les stocks onéreux empilés au plus fort de la crise, devront être écoulés (vente à perte interdite dans la grande distribution), les frais de transport à présent réduits devraient permettre une diminution drastique des prix.
D’autre part, l’offre, venue de Chine notamment, s'est multipliée. Plus besoin de ce fait de "se battre" pour obtenir des masques auprès des fournisseurs.
Le mode d'acheminement des cargaisons a également changé : le bateau, bien plus économique que le transport en avion et en première classe, est désormais privilégié pour les livraisons. Et ce, même si les délais de livraison sont plus longs.