La fin de semaine et le week-end du 7 décembre seront marqués par un net refroidissement des températures et un risque de chutes de neige sur une bonne partie du pays. Voici, d'après les prévisions de La Chaîne...
Le placement en Ephad est un futur peu réjouissant qu’il faut pourtant prendre à bras le corps. Selon une projection de l’Insee, le besoin de places en Ehpad augmentera de 50 % d’ici à 2045.
Cet hébergement à un coût. Le financement des EHPAD repose sur trois sources de financement : l’Assurance maladie, le budget "dépendance", des départements et le le loyer (hôtellerie, restauration, animation ...) à la charge du résident.
Le médian réglé par les personnes âgées pour un mois en EHPAD est de 1953 euros d’après les chiffres de Mutualité française . Dans le détail, et selon les départements, les loyers vont de 1.600 à 3.800 euros. C’est en centre-ville que les tarifs sont les plus élevés, a fortiori dans les structures privées.
Ehpad : des aides financières spécifiques
Le montant du loyer auquel beaucoup de pensionnaires ne peuvent faire face peut être allégé par des aides financières spécifiques. Elles sont accessibles à partir de 65 ans (60 ans en cas d’inaptitude au travail), à condition de résider en France et de disposer de ressources inférieures au montant de la dépense. Les textes prévoient que 90 % des ressources du pensionnaire soient affectées au remboursement des frais de séjour.
Parmi les aides permettant de fiancer la différence les plus importantes sont l'allocation personnalisée d'autonomie (APA), l’Aide Sociale à l’Hébergement (ASH) et l’Aide Personnalisée au Logement (APL).
L’APA peut être utilisée pour payer une partie du tarif dépendance de l’Ephad. Elle est attribuée sans condition de revenus bien que son montant soit calculé en fonction des ressources de la personne âgée.
Cette aide est réservée aux personnes d'au moins 60 ans dont le degré de perte d'autonomie est avancé (alité, ayant besoin d'aide pour se lever, etc.) C’est auprès du Conseil départemental qu’il faut s’adresser pour obtenir l’APA.
Point important, après le décès du bénéficiaire, cette aide n'est pas récupérable sur la succession.
L’ASH prend en charge une partie, voire la totalité, des frais d'hébergement du résident. Elle est réservée aux personnes âgées dont les ressources sont insuffisantes pour couvrir les coûts si leurs enfants (ou petits enfants) tenus de les aider ne sont pas non plus en mesure de prendre l’hébergement à leur charge.
C’est le centre communal d'action sociale (CCAS) ou à la mairie à laquelle la personne est rattachée qu’il faut solliciter pour obtenir ce financement. Le retraité doit reverser 90% de ses revenus à l'établissement qui l’héberge. Il disposera librement des 10% restants (sans que ce montant puisse être inférieur à 104 euros/mois).
APl, ALS... que se passe-t-il si la personne vit en maison de retraite ?
Si la personne avec laquelle le bénéficiaire de l'ASH vit en couple est restée à domicile, une somme minimale de 868 euros/mois lui sera automatiquement laissée pour vivre. Attention : les sommes versées par le département sont récupérables au décès de la personne âgée, notamment sur la succession.
L'aide personnalisée au logement (APL) ou l'allocation de logement social (ALS) peuvent être attribuées même quand la personne âgée réside en maison de retraite. Ces allocations dépendent des ressources et du montant des frais d'hébergement. La demande se fait auprès de la Caisse d'allocations familiales (CAF). l’APL n’est versée que si l'établissement d’hébergement est conventionné.
Attention : à compter du 1 er janvier 2020, les aides au logement seront calculées sur la base des ressources des 12 derniers mois glissants et non plus sur les revenus d'il y a 2 ans.