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"La reprise devrait être plus progressive que prévu", prévient immédiatement le Fonds monétaire international (FMI), qui s'inquiète de l'ampleur de l'impact de la crise sanitaire sur l'économie française. S'il n'est pas possible d'affirmer que l'Hexagone connaîtra la pire récession au monde, souligne Capital, force est cependant de reconnaître qu'elle compte parmi les pays les plus rudement touchés. Le gouvernement, qui tablait sur un recul du PIB de 11% en 2020 que le Haut conseil des finances publiques estimait "prudent", n'est pas allé assez loin note l'organisme.
Ce dernier estime plutôt que le produit intérieur brut devrait chuter de 12,5% en 2020. C'est moins qu'en Espagne ou en Italie, qui accusent toutes deux une récession record de 12,8% cette année. Une estimation plus pessimiste que celle de la Banque de France qui parie, elle, sur un plongeon d'environ 10%. Pour autant, note le quotidien Les Echos, Bercy récuse cette lecture de la crise sanitaire. "Je maintiens notre révision de croissance pour 2020 à -11%. L'Insee observe une nette reprise de l'activité depuis mai", a d'ailleurs affirmé Bruno Le Maire.
Sur quoi se base le FMI pour affirmer de tels chiffres ?
"La révision à la baisse par rapport à avril reflète des résultats économiques pires que prévus au premier semestre, l'anticipation d'une distanciation sociale persistante au second semestre et les dommages infligés à l'offre potentielle", a fait savoir Gita Gopinath, économiste en chef du Fonds, lors d'une conférence de presse.
Ces mesures qui ont sauvé l'économie mondiale et française
D'après Gita Gopinath, il faut tout de même souligner la résilience de l'économie mondiale, en grande partie expliquée par "l'exceptionnelle mobilisation des gouvernements et des banques centrales", note Les Echos. L'économiste-en-chef du Fonds évalue d'ailleurs le soutien budgétaire observé pendant toute la période de crise à 10 000 milliards de dollars… Ce qui n'est pas sans impact sur le plan budgétaire.
En effet, "les déficits budgétaires dérapent et vont atteindre, en moyenne, 16,5% du PIB dans les pays industrialisés", poursuit le quotidien économique de référence. L'endettement public est estimé à 130% du PIB, ce qui constitue "une première dans l'histoire moderne".
La crainte d'une seconde vague dangereuse pour l'économie
Le Fonds monétaire internationale s'inquiète aussi des risques d'une seconde vague de la pandémie, laquelle pourrait avoir un violent impact sur l'économie mondiale. "Nous ne sommes pas encore sortis du bois", avertit d'ailleurs Gita Gopinath.
"En l'absence d'une solution médicale, la vigueur de la reprise reste incertaine et l'impact sur les secteurs économiques et les pays inégal", prévient-elle encore. C'est que les mesures de distanciation sociale, indispensables pour préserver la santé des citoyens, s'avèrent coûteuses sur bien d'autres plans...