De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
La crise du Covid-19, qui touchent de très nombreuses entreprises, profitent à certains aigrefins. En effet, plusieurs sites de E-commerce n’hésitent pas à utiliser la carte de la crise et misent tout sur la psychologie du consommateur pour mieux vous appâter : "Nous sommes désolés que notre atelier artisanal n'ait pas survécu à la crise du Covid. Nous devons désormais vendre notre collection à des prix cassés". Ce type de post sponsorisé larmoyant, publié sur Facebook par la marque de prêt-à-porter "Fancy-a-pair" et bien d’autres, ne cesse de se multiplier, rapporte Le Figaro. Les marques feignent la faillite par simple ruse, pour justifier leur déstockage.
Arnaque : du savoir-faire français ? Non, juste du dropshipping
Les pratiques commerciales trompeuses et déloyales vont ainsi bon train. Alors qu’un savoir-faire français est prôné, les clients lésés, ont, eux, mis à jour un simple site de dropshipping. Comme l’a expliqué au quotidien la Fédération du E-commerce et de la vente à distance (Fevad), "le dropshipping est un modèle hybride où un éditeur d'un site est vendeur de produits dont il ne dispose pas des stocks. Il s'occupe essentiellement de la présentation, du packaging (en y accolant souvent le logo de leur marque), de la livraison du produit et du service après-vente".
En somme, le site n’est qu’un simple intermédiaire, qui revend des produits obtenus à petits prix sur des plateformes des géants de l’export comme Aliexpress ou Wish, beaucoup plus cher. En plus de ne pas indiquer certaines mentions légales et conditions d'utilisation, les "chemises en lin confortables", proposées à près de 40 euros après remise, semblent être du polyester. D’autres clients se plaignent de ne jamais avoir reçu leur commande.
Dropshipping : gare aux fausses allégations
"Quand ces sites d'E-commerce prétendent disposer de leur propre stock et être propriétaires de la marchandise, ce sont de fausses allégations destinées à induire le consommateur en erreur", indique la Fevad.
Comme le stipule la réglementation en vigueur, le consommateur est considéré comme trompé sur les caractéristiques essentielles d'un produit si les informations suivantes ne sont pas mentionnées ou erronées :
- la provenance
- les modalités et conditions d'utilisation et de livraison
- le nom et l'adresse du professionnel
- les informations relatives au droit de rétractation
Tout vendeur doit aussi "pouvoir expliquer les différentes promotions appliquées" auprès de DGCCRF lors d’un contrôle, ajoute la Fevad.
Quels recours avez-vous en cas de tromperie sur la marchandise ?
Pratiques commerciales trompeuses : comment réagir ?
Contrefaçons, photos non conformes à la réalité, mauvaise qualité des produits, publicités mensongères, fausses baisses de prix, tarifs HT... Certains sites de dropshipping font tout pour induire les internautes en erreur, prévient le site démarchesadministratives.fr
Ainsi, avant tout achat sur Internet, veillez à vérifier la provenance du site et ses mentions légales. Autre astuce, entrez la référence du produit convoité dans votre moteur de recherche, afin de comparer les prix.
Vous pouvez aussi trouver la source de l'image de l'article, via une recherche inversée Google.
Vous éviterez ainsi d'être dupé, car, face à l’absence de réglementations autour des sites de dropshipping, qui restent autorisés en France, les recours pour les consommateurs lésés sont faibles.
D’autant que très faciles à créer, ces plateformes peuvent disparaître aussi vite qu’elles sont apparues, sans avoir honoré leurs commandes.