De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
L’inflation a connu une nette diminution pour le mois de mai 2023. D’après les chiffres récemment publiés par l’Insee, celle-ci aurait ralentie de 5,1 % sur un an et chutée de 0,8 % en un mois (5,9 % au mois d’avril). Ces statistiques évoquent une bonne nouvelle pour le pouvoir d’achat des Français, mais moins pour la rémunération de leur épargne. En effet, le rendement du Livret d’épargne populaire (LEP) se calque sur la balance des prix à la consommation. Plus précisément, la rémunération du LEP correspond à la moyenne de l’inflation annuelle sur les six derniers mois. Par exemple, pour la prochaine révision du taux d’intérêt du Livret d’épargne populaire (LEP), qui interviendra le 1er août prochain, l’inflation constatée entre le mois de janvier et le mois de juin 2023 sera prise en compte.
Quel nouveau taux à venir ?
Même si l’exécutif prévoyait une baisse des prix à la consommation après la période estivale, celle-ci semble arrivée en avance. L'Institut national de la statistique et des études économiques anticipe par ailleurs une inflation à hauteur de 4,6% pour ce mois de juin. De ce fait, les titulaires du Livret d’épargne populaire (LEP) verront bientôt un changement de taux qui s’apparente à une chute. Celle-ci devrait atteindre 5,6%, soit une baisse de 0,5%, dès la prochaine réévaluation au 1er août prochain.
A l’inverse, le taux du Livret A devrait augmenter. Toutefois, cette évolution prévue à la hausse sera limitée : "Compte tenu de l’impact de cette revalorisation pour les banques et le secteur du logement social - financé en partie par la collecte du Livret A -, le gouverneur de la Banque de France et Bercy risquent fort de limiter la revalorisation du livret d’épargne préféré des Français à 3,5%", comme le précise Capital. Cette situation pourrait donc relancer la compétition entre ces deux livrets, alors que le LEP avait commencé à séduire de plus en plus de ménages modestes.