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"Je suis innocent", clame Gérard Depardieu. Mis en examen le 16 décembre dernier pour "viols" et "agressions sexuelles", l'acteur de 72 ans a réagi à ces accusations le 24 février dernier dans le journal italien La Repubblica. Dans cet article, repéré par L'Obs, assure être "très serein" face à la plainte de la jeune comédienne qui l'accuse. "Il n’y a aucune preuve, il n’y a rien contre moi et donc je suis très serein", assure l'acteur français. Il nie en bloque toutes les accusations de l'actrice d'une vingtaine d'années. "Je ne peux que rejeter le plus clairement possible, comme déjà fait devant les enquêteurs, toutes les accusations", martèle Gérard Depardieu au quotidien italien.
"Pour moi, l’enquête a été close faute de preuves"
L'acteur confie ressentir "un sentiment de tristesse et de perplexité" face à cette affaire qu'il qualifie de "totalement infondée" et qu'il estime à ce jour "close". "Pour moi, l’enquête a été close faute de preuves. Au tribunal, je réaffirmerai mon innocence. Je suis innocent et je n’ai rien à craindre", assure en effet Gérard Depardieu. Le comédien fustige également le tribunal médiatique et une "époque dominée par un flux continu et impitoyable d'informations qui se déversent sur le net". Pour lui, "c'est comme si nous vivions avec un casque en permanence qui diffuse de mauvaises nouvelles et des informations souvent fausses". "Je déteste tout cela", ajoute l'acteur.
Ce mercredi 24 février, son avocat Hervé Témine avait déjà fustigé la révélation dans les médias de la mise en examen de Gérard Depardieu pour viols et agressions sexuelles . "Nous étions dans une situation assez exceptionnelle puisque pendant deux mois aucune information n'avait filtré, et c'était une bonne chose car la justice n'a pas à être rendue sur la place publique", assurait-il au micro de France Inter. La plaignante, qui avait porté plainte à la gendarmerie de Lambesc, dans les Bouches-du-Rhône, fin août 2018 avoir été selon elle violée à deux reprises au domicile parisien de la star quelques jours plus tôt, avait obtenu à l’été 2020 que cette enquête, d’abord classée par le parquet de Paris, soit confiée à un juge d’instruction.