Meules cheddar 22 tonnes volIllustration
C'est une escroquerie peu banale dont a été victime un célèbre fromager artisanal anglais. Un faux grossiste se faisant passer pour un représentant français a réussi à lui voler pas moins de 22 tonnes de cheddar pour environ 360 000 euros.

C'est une histoire rocambolesque que nous rapporte Le Parisien d'après les informations de la BBC. Elle se passe de l'autre côté de la Manche où un escroc a réussi un tour de force. Un fait-divers léger par les temps qui courent, mais sans doute pas pour la société victime, la très vénérable Neal’s Yard Dairy, qui s'est fait subtiliser... 22 tonnes de fromage local, le fameux cheddar.

Il vole pour 360 000 euros de cheddar de qualité supérieure

L'homme s'est tout simplement fait passer pour un marchand en gros représentant un grand distibuteur français. Et il n'y est pas allé de main morte puisqu'il a commandé 960 meules, et qu'il s'est même fait livrer ! Pour le moment, il reste introuvable, sa société n'existe pas.

"Lundi 21 octobre, nous avons reçu un rapport concernant le vol d’une grande quantité de fromage chez un fabricant basé à Southwark. Des enquêtes sont en cours pour déterminer les circonstances de l’incident" à déclaré la police au média de service public britannique. 

Le préjudice pour Neal’s Yard Dairy, fromagerie artisanale qui possède quatre magasins à Londres et vend ses produits sur internet, s'élève à 300 000 livres sterling. Soit environ 360 000 euros. Mais ce n'est pas tout puisque l'entreprise a décidé malgré cet incident de régler ses fournisseurs,  Hafod, Westcombe et Pitchfork, pour qu'ils ne soient pas eux-mêmes pénalisés.

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Un produit de luxe très recherché outre-Manche

Le cheddar dérobé produit par ces derniers est un produit de luxe, poursuit Le Parisien : entre 8,50 euros et 15,50 euros les 250 ou 300 grammes. Les références font partie des "fromages artisanaux les plus recherchés au Royaume-Uni."

La suite de l'enquête nous en apprendra sans doute plus, écouler 22 tonnes d'un tel produit n'étant pas donné à de petits malfrats. Reste que si l'homme ou l'un de ses complices est interpellé, il sera difficile d'affirmer que cette quantité a été visée pour leur consommation personnelle...