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Depuis la fin d'après-midi de ce samedi 8 juillet, le hameau du Haut-Vernet reste suspendu à l'évolution de l'enquête et des recherches menées pour retrouver ce visage d'ange nommé Emile. Après des auditions, des écoutes téléphoniques et des hectares de terrain arpentés, rien n'y fait et aucun indice n'a été retrouvé depuis près de trois semaines. Néanmoins, famille et enquêteurs ne perdent pas espoir et continue de mobiliser des moyens conséquents avec l '"une des plus importantes opérations de ratissage judiciaire jamais conduite", comme l'explique le procureur de Digne-les-Bains pour Le Figaro.
Disparition d'Émile : des équipes terrestres et aériennes déployées
"Une fois que le volet technique sera terminé, les enquêteurs s’attaqueront à l’humain", déclare un magistrat pour BFMTV. Autrement dit, avant d'intensifier les auditions, les enquêteurs restent principalement focalisés sur le terrain. Conséquente et vallonée, cette surface élargit de cinq hectares maintient les espoirs des équipes de recherches. Dès ce lundi 31 juillet, des équipes cynophiles du centre de Gramat sont attendues avec sept chiens mobilisés jusqu'à ce jeudi soir. Ces derniers sont des Malinois et des Springers-Spaniel, des races spécialisées dans la recherche de corps sans vie.
Ce n'est pas tout. Pour seconder l'équipe terrestre, des images aériennes sont également utilisées depuis ce lundi. En effet, il s'agit d'un drone, géré par deux gendarmes télépilotes qui observent en temps réel les images captées qui seront ensuite revisionnées. Cet appareil télécommandé permet d'explorer à distances des zones difficiles voire impossibles d'accès pour les équipes cynophiles.
Disparition d'Émile : la récolte des foins suspendue
Tandis que de nouvelles auditions devraient intervenir au cours de la semaine, la gendarmerie locale à décider de suspendre la récolte des foins. "Le petit garçon aurait pu être tué par un tracteur ou une moissonneuse-batteuse. Sans même que le conducteur s’en aperçoive", craignait François Daoust, ancien directeur de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN), pour La Dépêche. C'est pourquoi les enquêteurs ont ainsi demandé aux trois agriculteurs qui se partagent les terres cultivables du territoire d'arrêter toutes récoltes, afin d'éviter la destruction de probables indices.
Disparition d'Émile : le village toujours paralysé
Tandis que des gendarmes indiquent que la situation "commence à se tendre entre les habitants et les journalistes", un arrêté subsiste et pourrait envenimer les choses dans la commune. Effectivement, le hameau restera interdit à la circulation, le temps que l’enquête ouverte après la disparition d’Émile, se poursuive dans la commune. Ce mardi, le maire du Haut-Vernet, François Balique, a annoncé au Figaro qu’il avait reconduit l’arrêté visant à interdire la circulation des personnes dans le hameau jusqu’au samedi 5 août inclus.
Pourtant, cet arrêté favorise le bon déroulé de l'enquête et garanti la sécurité des habitants. Mais ce contexte pesant qui traversent les rues de la commune commencent à se ressentir. Il faut dire que depuis trois semaines, la vie des habitants est rythmée par le travail des enquêteurs de la gendarmerie et des journalistes venus couvrir l'affaire.