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Dénonçant une présidence qui "commence dans le luxe et l'opulence", le député UMP Damien Meslot ne mâche pas ses mots à l'encontre du nouveau président : "A peine élu le soir du 6 mai, François Hollande et son équipe ont emprunté deux jets privés de type Falcon 900 pour un coût total estimé à près de 50.000 euros l'heure de vol", écrit l'élu UMP dans un communiqué.
En conséquence, Damien Meslot souhaite voir Hollande "s'expliquer sur la location de ces deux avions privés, et payer sur ses deniers personnels le coût de ses deux appareils de luxe empruntés le soir de son élection".
"Pas de train"
Le site du Huffington Post explique que François Hollande, le soir de son élection, "n’aurait pas pu faire autrement s’il voulait être à Tulle de 20h à 22h et à la Bastille dans la même soirée. Le Président élu est parti de Tulle vers 22h15. Il lui aura fallu 45 minutes pour rallier en voiture l’aéroport. Le Falcon 900 B, immatriculé F-GXRM, s’est posé à 23h35 sur la piste du Bourget, et il est arrivé vers minuit et demie à Bastille."
En voiture, il aurait en effet fallu environ 5 heures pour aller à Paris, sans compter les embouteillages du côté de la Bastille. Il aurait donc été sur place que vers 3h30, voire 4 heures du matin.
Pas possible de prendre le train non plus. ”Il n’y a pas de train entre Tulle et Paris après 22 h 30 !” a déjà commenté Bruno Le Roux, l’un des porte-paroles de François Hollande.
Contacté par le HuffPost, la société Jetbox, propriétaire des deux avions, précise que le coût de location d'un Falcon 900 B entre Tulle et Paris est de 15.000 euros. L'équipe de campagne de François Hollande a quant à elle indiqué que "cela lui avait coûté 30.000 euros, mais pour deux avions Falcon (il y en avait deux, plus un avion pour les médias payé par ces derniers) : 20.000 euros pour un 18 places et 10.000 euros pour un 14 places."
Régis Juanico, trésorier de campagne de François Hollande, précise toutefois que "la dépense est sur le compte du parti socialiste, et non de la campagne - dont les frais sont remboursés par l’Etat." Fin avril, lors d'un déplacement dans l'Aisne en TER, François Hollande, affirmant "que son quinquennat serait le mandat de l'exemplarité et de la morale en politique", avait également prédit qu'une fois élu, il souhaitait utiliser ce mode de transport par souci "de proximité, et en même temps d'économie".