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Nicolas Sarkozy
Nicolas Sarkozy, lors du Conseil des ministres du mercredi 16 mars, a réaffirmé publiquement son attachement à la politique énergétique nucléaire française: "Je demeure convaincu de la pertinence de sont reconnues mondialement".
Les opposants au nucléaire ont fortement réagi à ces affirmations du chef de l'Etat. Pascal Husting, directeur général de Greenpeace France, a accusé Nicolas Sarkozy de "privilégier la santé de l'industrie nucléaire à celle des Français". "Ce sont les Français qui doivent décider si la France doit ou non continuer de recourir à cette énergie hautement dangereuse, et pas un président en fin de quinquennat et à bout de souffle", a ajouté le porte-parole du réseau Sortir du nucléaire, François Mativet.
Le porte-parole du gouvernement et Ministre François Baroin a suggéré aux opposants au nucléaire d'attendre les élections de 2012 pour remettre sur la table un débat qui n'a selon lui pas lieu d'être aujourd'hui : "Si ça doit être au cœur du débat public de la part de certains, certains porteront ces choix."
Dominique Strauss-Kahn
Dans La Flamme et la Cendre, on peut lire les phrases suivantes :"Je ne crois pas que l'humanité renoncera à l'énergie nucléaire. J'irai plus loin : je ne pense pas qu'il soit souhaitable qu'elle y renonce. [...] C'est pourquoi je propose que les pays développés, ceux en tout cas qui disposent de cette culture de la qualité en matière industrielle et qui cultivent l'objectif du "zéro défaut", fassent l'effort nécessaire pour développer, sur leur territoire, une production importante d'électricité d'origine nucléaire."
Un proche de Dominique Strauss-Kahn rajoute: "il a aussi toujours été très attaché à la sécurité des installations et à la transparence sur ces questions."
Marine Le Pen
"Le nucléaire est l'élément essentiel de notre indépendance énergétique". Marine Le Pen ne déroge pas aux positions du parti en matière de nucléaire. De fait, elles sont claires et sans détour : "Reculer sur le nucléaire au moment où nous sommes entrés dans l'après-pétrole apparaît totalement fou, sauf à revenir au Moyen Age. Il faut au contraire accélérer les investissements dans le nucléaire."
Cependant, elle se déclare ouverte à la possibilité d'un référendum, qui permettrait de libérer "vérité et information entre les autorités publiques et le peuple français". Elle rajoute également vouloir une "grande campagne de sensibilisation et d'information aux risques civils".
Martine Aubry
Concernant le nucléaire, Martine Aubry a fait deux réclamations. Elle veut premièrement "un audit de l'ensemble des centrales nucléaires, notamment des plus anciennes", "une transparence qui n'a jamais eu lieu jusqu'à présent" que complèterait un "débat" public.
Au sujet de ce débat, que Nicolas Sarkozy a rejeté, la Première secrétaire du PS rajoute : "nous le porterons avec nos amis Verts et, en 2012, nous ferons une proposition d'une réelle politique énergétique pour la France et pour l'Europe".
Les Verts lui ont néanmoins reproché de tourner le dos à un référendum pur et simple. En effet elle ne cache pas son scepticisme. Il faut déjà, selon elle, "savoir ce qu'on veut poser comme question aux Français". "On ne peut pas sortir du nucléaire du jour au lendemain, personne ne le demande et tout le monde sait que, de toute façon, besoins énergétiques". Il "doit faire l'objet a minima d'un débat national, d'un référendum. On voit bien que quand il y a une paille dans le système, on est complètement dépassé par les événements."
Il en a profité pour se positionner en opposant notoire contre la politique gouvernementale en termes d'énergie . "Les récents choix du gouvernement français, notamment sur les énergies renouvelables et principalement le photovoltaïque, révèlent l'absence d'une réelle vision en matière énergétique", a-t-il déclaré.
Jean-Luc Mélenchon
Le présidentiable vedette du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon, est certainement l'un des politiques les plus hostiles au nucléaire. "Sortir du nucléaire est un impératif. Cela demandera du temps. Raison de plus pour ne pas retarder les décisions."
Cette position radicale contraste avec celle du PCF, exprimée par son secrétaire national et potentiel candidat, Pierre Laurent (voir page suivante).
Pierre Laurent
Le PCF ne cache pas son positionnement éloigné de celui du potentiel candidat du Front de Gauche. Voici ce qu'en dit Pierre Laurent : "Nous avons un désaccord avec Jean-Luc Mélenchon sur la sortie du nucléaire. Il est pour. Nous, au PCF, nous pensons que la sortie des énergies carbonées nécessite pour la remplacer un "mix" énergétique dans lequel un nucléaire entièrement public et mieux sécurisé va garder encore longtemps une place."
Sources : Les Echos