De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Le 23 septembre dernier, Lina, 15 ans à peine, disparaît mystérieusement. Alors qu’elle se rend à la gare pour rejoindre son copain qui habite Strasbourg, sa trace se perd aux alentours de 11h20. À partir de cet instant, plus de réponses aux SMS et nombreux appels de la part de son petit copain et de sa maman. Alors que les alentours ont été fouillés sur plusieurs kilomètres par les gendarmes et de nombreux citoyens mobilisés, aucun indice majeur n’a pour l’instant aidé à la retrouver.
Au micro de Tf1 Info, son petit copain Tao s’est exprimé sur sa relation avec Lina et sa volonté de continuer à espérer, plus d’une semaine maintenant après le début du mystère.
“Je la connais depuis 4 ans”
Le visage triste et l’air tourmenté, Tao évoque une copine “toujours souriante, toujours de bonne humeur, toujours très contente”. S’ils se connaissaient depuis 4 ans, le rapprochement entre les deux protagonistes était particulièrement récent : “Je suis vachement plus présent depuis le 10 août, c'était son anniversaire.”
Le jour de sa disparition, l’adolescent comprend que quelque chose ne tourne pas rond, Lina ne donne plus de nouvelles par SMS. Alors que le train par lequel était censé arriver Lina entre en gare, la stupéfaction est de taille : elle n’est pas à bord. “J’ai attendu sur le quai de la gare l’arrivée du train, elle est jamais descendue”. Immédiatement contactés par son petit ami, la mère de Lina et son entourage sont rapidement informés de l’anormalité de la situation. Mais où en sont les recherches aujourd'hui ?
De l’espoir et une volonté de rester soudés
Quant aux potentielles personnes qui pensent que Tao pourrait être responsable de sa disparition, la mère de Lina est formelle “Tao depuis le départ, il a toujours demandé l'autorisation pour tout”. Une famille où la confiance règne et doit régner en cette période tristement difficile, “il faut qu’on reste tous ensemble” évoque le petit ami. Le garçon évoque également sa volonté de poursuivre les recherches quoi qu’il en coûte. “Dormir ce n’est pas chercher” exprime-t-il. Le parquet quant à lui a lancé une enquête pour “enlèvement et séquestration de plus de 7 jours” et s’attend à une investigation de “longue haleine”. Les bornages téléphoniques aux alentours pourraient faire avancer l'enquête.
L’enquête continue
De son côté, l’enquête se concentre désormais sur les bornages téléphoniques autour du périmètre de disparition. Trois antennes autour intéressent particulièrement les enquêteurs, avec des milliers de lignes téléphoniques à contrôler. L’objectif ? Savoir qui aurait pu être présent avant, pendant et après la disparition. "Quelqu'un qui, depuis des jours et des jours, a toujours son téléphone allumé. Et comme par hasard, samedi à 11h15, il éteint son téléphone et il ne réapparaît peut-être que le lendemain, le surlendemain où il ne réapparaît pas. Voilà en fait des comportements atypiques qu'on va devoir analyser", évoque Alain Sevilla, un expert judiciaire en informatique auprès des tribunaux.