Cédric Jubillar : ces éléments "à charge" qui posent encore question

Le procureur de la République de Toulouse a également expliqué que Cédric Jubillar se serait montré "agressif" et "grossier" avec sa femme avant sa disparition. Citée par Le Parisien, Me Emmanuelle Franck explique que l'arrêt de la cour "exclut que Cédric Jubillar soit quelqu'un de violent".

Lorsqu'il appelle les gendarmes, Cédric Jubillar explique avoir fait le tour de la maison de Cagnac-les-Mines, à la recherche de sa femme. Pourtant, son podomètre indique qu'il n'a fait "que" 40 pas, soit beaucoup moins que la distance à parcourir pour faire le tour de sa propriété. Cet élément a été présenté contre le trentenaire mais, pour ses avocats, cela fait également partie des éléments "écartés" par la cour ou qui nécessitent des "investigations approfondies".

La nuit de la disparition de Delphine Jubillar, deux voisines auraient entendu des cris, en provenance de la maison du couple. Selon le procureur de la République de Toulouse, ils auraient été entendus à 23h07, mais les avocats contestent cet horodatage, arguant qu'ils ont été entendus plus tôt, avant même le dernier texto qu'elle a envoyé à son amant. Selon Me Franck, ce témoignage fait lui aussi partie des éléments que la cour a exclu ou qui nécessitent de nouvelles investigations.

Toutes les pistes ont-elles été explorées ? C'est ce qu'a affirmé le procureur de la République de Toulouse. Pourtant, selon Me Emmanuelle Franck, une piste en particulier n'a pas été assez approfondie, après le témoignage d'un chauffeur de taxi. Interrogée par Le Parisien, elle explique qu'"on a par exemple fait fi du témoignage du chauffeur de taxi qui, vers 6 heures, voit dans ses phares une silhouette avec un haut blanc, comme la doudoune de Delphine Jubillar".