Vins et chocolats : émotions et plaisirabacapress
Pour la fête de Pâques, Savour Club présente le chocolat au vin pour un mariage heureux. On joue sur les caractéristiques communes, telles la puissance et la volupté. Des rencontres passionnantes avec les vins blancs moelleux, les vins rouges dits "mutés" mais aussi avec certaines eaux de vie.
Sommaire

Le vin et le chocolat

Pas de fêtes de Pâques sans chocolat ! Tout comme le vin, le chocolat ouvre un monde d'émotions et de plaisirs avec ses notes subtiles et riches, ses saveurs corsées, amères et épicées. Nous avons expérimenté de somptueux accords. Les résultats nous ont comblés par leur diversité et leur qualité.

Les experts de Savour Club sont réunis pour cette dégustation animée par Georges Lepré, ancien sommelier du Ritz... Les verres sont alignés devant la palette de vins et de chocolats. Objectif : explorer toutes les possibilités et trouver les meilleures alliances possibles. Car si les vins autorisent de multiples accords, le choix se restreint dès lors qu'on le sert avec un dessert au chocolat. "Le chocolat est amer. L'alcool et le sucre contenus dans le vin luttent contre cette amertume. Dans ces accords, on recherche des saveurs communes : le sucre évidemment, la torréfaction - arôme dominant du chocolat - que l'on retrouve dans certains vins mutés et beaucoup d'autres caractères aromatiques comme les épices, le boisé, le fruit..." nous rappelle Georges Lepré.

On déguste tout d'abord le chocolat, doucement, pour bien s'imprégner le palais de toutes ses saveurs. Vient ensuite le vin qui, avec sa personnalité rend le chocolat encore plus somptueux. Premier bel accord : le Maury et le Banyuls, leur mariage avec le chocolat est un grand classique. Un Maury Rancio 15 ans d'âge, aux arômes opulents de miel, de noix, de fumé et de cacao, est l'allié de nombreux chocolats. Mais il en est un qui nous a séduits par-dessus tout : le palet miel/noix. Tout simplement magnifique. Là encore, on joue sur les mêmes notes aromatiques.

Avec un Banyuls, assez jeune bien qu'assagi, le chocolat à la framboise fait écho à sa bouche vigoureuse évoquant les fruits rouges. Suivons le conseil de nos experts: "idéal en fin de repas après le café, le Banyuls peut être servi frais accompagné de quelques chocolats. Cela permet de prolonger la soirée et de réunir tout le monde autour de ces douceurs."

Vidéo du jour

Le chocolat, le Porto et le vin blanc

Place aux Porto, un grand moment de la dégustation. Des Tawny, vins ayant vieilli en fût aux arômes de boisé, de fruits secs, aux Vintages qui font exploser au nez et en bouche toute la puissance du fruit rouge en passant par les blancs d'une finesse sans pareil, le Porto est le vin de toutes les alliances. Le chocolat aux quatre épices (coriandre, clou de girofle, cannelle et poivre) convient particulièrement au Porto Tawny, car il embrasse ses tanins très fondus. Une harmonie parfaite qui plaît à l'ensemble des participants.

Ce même chocolat révèle également la forte personnalité d'un cognac. Nous continuons cette dégustation avec les vins blancs, qui se doivent d'être moelleux ou liquoreux. Pour commencer, une sélection grains nobles en Gewurztraminer. Un pur délice avec les chocolats parfumés aux arômes de fruits exotiques (passion), d'épices, de fruits secs (miel/noix) mais aussi de nougatine. Une belle longueur en bouche qui s'épanouit sur un bouquet expressif à la fraîcheur bienvenue.

Autre essai gagnant et gourmand : un Muscat Beaumes de Venise, au fruité opulent et du chocolat au nougat. Là, on joue sur la proximité de terroir. Les éclats de nougat viennent se fondre dans les saveurs beurrées et extrêmement fruitées du Muscat. Des accords intéressants avec les chocolats miel/noix et thé jasmin.