De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
La procédure de rappel avait créé un véritable scandale sanitaire. En mars dernier, plusieurs cas de contamination à la bactérie E.Coli avaient été signalés, chez de jeunes enfants, après la consommation d’une pizza “Fraich’up”, de la marque Buitoni, vendue dans toutes les grandes surfaces de l’Hexagone.
La marque avait dès lors retiré tous les produits de la gamme des rayons.
Plus récemment, les pizzas Four à pierre et Bella Napoli ont également été à l’origine de plusieurs plaintes.
Un rapport d’inspection, publié le 15 juin, pointe l’hygiène déplorable de l’usine de Caudry, dans le Nord, où de graves “manquements” auraient été à l’origine des contaminations. Rouille, moisissure, saleté accumulée… L’endroit serait dans un état déplorable, loin des standards de l’industrie. La répression des fraudes aurait d’ailleurs signalé la situation dès 2012, et issu un avertissement pas plus tard qu’en 202 0. Sans effet.
Le 18 mars dernier, Nestlé, qui possède Buitoni, a fermé deux lignes de production de pizzas. La préfecture du Nord a quant à elle interdit l’activité de l’usine par arrêté du 1er avril.
Deux supermarchés parisiens soupçonnés de vendre les pizzas suspectes
Mais tout ce grabuge autour de l’affaire n’aura pas empêché certains supermarchés de continuer à écouler leurs stocks. C’est du moins ce qu’assure RMC, qui s’est rendu dans deux magasins Franprix de la capitale.
Sur place, les journalistes ont constaté qu’il y a avait bien une boîte de la gamme Fraich’up au rayon pizzas de la supérette. “aucun problème pour payer: 7.45 euros la pizza. Le gérant du magasin est absent, mais on a pu lui parler au téléphone”, précise le média.
Ce dernier leur aurait répondu : "Normalement, c'est interdit à la vente. Je n'ai pas assez de place en bas, c'est pour ça que j'ai laissé là. Mais j'ai désactivé le code-barre et je vais retirer le reste des rayons tout de suite".
Pire encore, ce magasin ne serait pas le seul à continuer la commercialisation des produits mis en cause par le scandale sanitaire.
RMC confirme avoir trouvé une autre enseigne Franprix, toujours en plein cœur de Paris, qui proposait là aussi les fameuses pizzas. Et cette fois, les responsables expliquent “qu’elles sont tout à fait mangeables”, précise le site de la radio.
Depuis ces révélations, la chaîne, qui appartient au groupe Casino, a annoncé qu’un contrôle de l’ensemble de ses magasins allait être effectué dans les 48 heures.
Un distributeur qui ne respecte pas une procédure de rappel risque cinq ans de prison et une amende pouvant aller jusqu’à 10% du chiffre d’affaires, selon la répression des fraudes.