De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Pouvoir d’achat : des gagnants et des perdants
L’impact du budget 2019 sur les ménages est loin d’être égalitaire. L’étude réalisée par l’IPP en atteste. A partir de données administratives et d’enquêtes, des économistes ont simulé les répercussions de la politique gouvernementale sur le revenu disponible des ménages par foyer, à partir d'un échantillon représentatif de la population. Grâce à la baisse de la taxe d’habitation et des cotisations salariales, les classes moyennes sortent gagnantes. Les grands vainqueurs restent cependant les 1% plus riches qui peuvent gagner jusqu’à 6% de revenu disponible par unité de consommation (grâce entres autres à la suppression de l’ISF). Mais cela n’est pas le cas de tout le monde.
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Pouvoir d’achat : les retraités lésés
Les résultats démontrent que ce sont les ménages les plus modestes et les retraités figurants parmi les 20 % des Français les plus aisés, qui sortiront perdants. Le quasi-gel des prestations familiales, des pensions retraites et des allocations logement ne sont pas favorables à ces catégories. La hausse du tabac et du carburant non plus. Montant de la perte ? 3 % de revenu disponible en deux ans. Les bénéficiaires du minimum vieillesse et de l'allocation adulte handicapés sont toutefois épargnés. Leurs prestations seront même revalorisées davantage que l'inflation.