Papier, bois… Ces 9 produits non alimentaires menacés de pénurie
Une pénurie guette-t-elle la France ? Certains produits non-alimentaires, en tout cas, se font rares. La liste.

“Il y a urgence”, affirme Jean-François Carenco, président de la Commission de régulation de l’énergie (CRE). Si les Françaises et les Français ne se montrent pas plus économes en gaz et en énergie, explique-t-il dans les colonnes du quotidien Les Echos, le pays pourrait faire face à d’importantes difficultés d’approvisionnement. Faut-il, dès lors, craindre une - ou des ? - pénurie sur le sol Français ? La situation, sur certains secteurs au moins, apparaît tendue. Potentiellement très inquiétante.

Emmanuel Macron se montrait assez alarmiste le jeudi 24 mars 2022, à l’occasion des sommets du G7 et de l’OTAN. Le président de la République a proposé, rappelle France Info, la mise en place d’un plan d’urgence pour la sécurité alimentaire, qu’il espère en lien avec l’Union africaine. Selon lui, la crise alimentaire qui se prépare pourrait s’avérer “gravissime” et devrait frapper les pays les plus dépendants aux exportations de blé et de céréales en provenance d’Ukraine ou de Russie.

Le chef de l’Etat, d’ailleurs en campagne, milite donc pour un “plan d’urgence de libération des stocks en cas de crise pour éviter toute situation de pénurie et modérer les hausses de prix”. Il souhaite aussi “obtenir un engagement multilatéral à ne pas imposer de restrictions à l’export des matières premières agricoles”.

Pénurie : que faut-il craindre en France ?

Sur le plan alimentaire, a toutefois nuancé Julien Denormandie, la France n’a pas matière à s’inquiéter. Invité par Jean-Pierre Elkabbach sur Europe 1, le ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation a déclaré qu’il n’y avait “pas de risque de pénurie, mais un risque de prix”.

Cependant, un certain nombre de biens non alimentaires peuvent être localement ou nationalement menacés. Plus d’informations à ce propos dans notre diaporama, en conclusion de cet article.

Le risque de pénurie n'épargne aucun secteur

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Huile de tournesol, moutarde... Si ces pénuries alimentaires sont les plus visibles et les plus commentées, des ruptures de stock touchent en réalité de nombreux secteurs. Car avec la guerre en Ukraine, le cours de plusieurs matières premières flambe. On craint, par exemple, que les producteurs de vin n'aient plus assez deverre pour leurs bouteilles, ou encore, que les boulangers soient contraints de vous vendre votre baguette sans sachet en papier. La hausse des prix de l'énergie impacte aussi sévèrement de nombreux producteurs, qui peinent à s'approvisionner sans s'endetter davantage.

Acier

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Acier

De nombreuses matières premières s’avèrent difficiles à obtenir depuis le début de la guerre en Ukraine, informe Corse Matin sur son site. C’est le cas, notamment de l’acier. Les aciéries n’ayant pas anticipé la forte reprise de la demande mondiale d’après Covid-19, le prix de l’acier s’est d’ailleurs apprécié tous les mois de 15 à 20%.

Aluminium

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Aluminium

L'aluminium est également touché par les pénuries de matériaux, informe France Info. C'est un problème pour tous les travailleurs du BTP qui peinent à s'approvisionner et sont contraints de facturer leurs fenêtres plus chères.

Bois

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Bois

L’acier n’est pas la seule matière première à se montrer plus rare et aussi plus chère. C’est aussi le cas du bois, devenu très à la mode ces derniers mois. Des pénuries occasionnelles et des hausses de prix systématiques sont à attendre dans les mois à venir. Sans oublier de plus importants délais de livraison…

Ciment

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Ciment

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