Panier inflation : la mesure phare abandonnée par le gouvernement ? IllustrationIstock
Ce fameux dispositif, consistant à garantir aux consommateurs une sélection de produits à bas prix, ne verra peut-être jamais le jour. L'Etat se faisait attendre quant à la précision des modalités de cette fameuse mesure, et semble vouloir se désister. On fait le point sur la situation.

L’inflation poursuit son cours, et le pouvoir d’achat des Français continue de dégringoler en conséquence . Face à cette situation, les acteurs de la grande distribution s’acharnent à tirer la sonnette d’alarme depuis maintenant plusieurs mois. Les consommateurs retiennent leur souffle en attendant la venue du fameux "mars rouge", durant lequel les prix devraient encore gonfler d’avantage. Michel Edouard Leclerc a d’ailleurs alerté sur un 2 ème semestre entier synonyme d’explosion des tarifs dans les grandes surfaces.

Les directeurs de la grande distribution avaient commencé à évoquer l’idée d’un panier inflation, à savoir une sélection de produits de première nécessité, alimentaires comme d’hygiène, dont le prix serait bloqué à un niveau abordable. Alors que les modalités précises de ces dispositifs commençaient à se préciser, le gouvernement s’est joint à la partie, promettant l’entrée en vigueur du dispositif au 1 er mars, comme le rapportent nos confrères de RTL.

Panier anti-inflation : la main finalement laissée aux protagonistes de la grande distribution

Les grecs avaient d’ailleurs été précurseurs sur ce terrain, ayant instauré un panier de 51 produits à prix bas garantis à l’échelle de tout le pays. Pour la France, en fin de compte, choux blanc. En effet, l’exécutif semble avoir changé d’avis quant au bienfondé d’une telle mesure. Le flou planait encore sur le contenu du panier et la liste de produits sélectionnés faisait débat. Et ce, malgré l’adoption seulement quelques jours auparavant d’une loi interdisant la vente de produits alimentaires à prix coutant.

Face à la stagnation du processus, certaines grandes surfaces lancent leurs propres dispositifs, différant tous les uns des autres. C’est alors que Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, s’est prononcé sur la mise en retrait de l’exécutif sur le sujet.

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