Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Un plan d'urgence pour contrer les risques de pénurie et de famine. À l'occasion des sommets du G7 et de l'Otan, Emmanuel Macron a fait plusieurs déclarations importantes jeudi 24 mars 2022. Le président de la République a, entre autres, appelé à mettre en place des mesures pour faire face à "la crise alimentaire sans précédent" et "gravissime" qui se profile dans le contexte du conflit russo-ukrainien.
En effet, l'Ukraine compte parmi les principaux producteurs de céréales, activité agricole stoppée nette par l'invasion survenue il y a maintenant plus d'un mois. Par ailleurs, les sanctions européennes comme internationales intentées contre la Russie empêche l'accès à sa production de blé.
Pénurie : la Russie et l'Ukraine représentent 29% de la circulation du blé dans le monde
Triste coup du sort : l'Ukraine et la Russie représentent, à eux seuls, 29% de la circulation du blé sur le circuit international, explique nos confrères de Midi Libre. Difficile pour le monde, donc, d'imaginer pouvoir s'en passer. Ainsi, Emmanuel Macron a proposé un "plan d'urgence de libération des stocks en cas de crise pour éviter toute situation de pénurie et modérer les hausses de prix".
Pour assurer un maximum de la distribution des céréales, la Commission européenne pourrait ponctuellement suspendre la règle selon laquelle les céréaliers sont obligés de laisser 4% de leurs terres en jachère. "Une mesure imposée pour éviter l'appauvrissement des sols et la surexploitation", explique le quotidien régional. Une décision qui, selon les écologistes, risquerait gravement de nuire à la biodiversité.
Une famine dans 12 à 18 mois ?
Les premières victimes de cette crise alimentaire devraient être les pays d'Afrique, où une famine pourrait survenir dans les 12 à 18 mois. "Selon les données de l'UNCTAD, 25 pays africains ont exporté plus de 33% de leur blé depuis l'Ukraine et la Russie entre 2018 et 2020", rapporte Midi Libre. Ainsi, Emmanuel Macron demande à Vladimir Poutine de laisser les Ukrainiens semer leur blé afin d'éviter cette pénurie.