Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Depuis 2015, les boîtiers Linky sont massivement déployés en France par le fournisseur d’énergie Enedis, avec cette promesse : un meilleur suivi de notre consommation d’électricité, et donc, l’opportunité de faire des économies.
Pour autant, le compteur a soulevé, depuis, de nombreux débats. Respect de la vie privée, impact sur la santé, installation imposée… De nombreux citoyens ont décidé de monter au créneau contre Enedis…
D’autres essaient de tourner la situation à leur avantage, en “piratant” leur compteur vert, pour payer moins de factures…
En 2021, le compteur intelligent allemand, Discovergy, avait ainsi été piraté par plusieurs utilisateurs à la suite d’une faille de sécurité.
Cependant, cette pratique est fortement déconseillée, et elle présente un certain nombre de risques.
Une pratique illégale
Tout d’abord, il est très compliqué de trafiquer le compteur Linky, contrairement aux boîtiers plus anciens. Utiliser un aimant, par exemple, comme l'ont fait certains fraudeurs sur d'anciens compteurs, ne serait d'aucune utilité sur un boîtier Linky.
Car ce dernier est connecté : il transmet, en direct, plusieurs informations au gestionnaire Enedis. S’il détecte une activité inhabituelle, ou une anomalie sur le réseau, le compteur Linky envoie immédiatement une alerte au fournisseur.
De même, l'ouverture physique du boîtier sera détectée et signalée automatiquement auprès d'Enedis. Le “pirate” s’expose alors à des sanctions assez lourdes, selon prix-elec.com :
- Enedis peut décider de couper l’électricité dans votre logement
- Vous devrez vous acquitter d’une facture de régularisation.
- Vous devrez payer l’intervention d’un technicien Enedis visant à constater la fraude. Cette opération est généralement facturée 468,11 € ;
- Vous risquez également une sanction pénale pour vol d’énergie qui peut aller jusqu’à 45 000 € d’amende et 3 ans d’emprisonnement.
Pirater son compteur Linky pour réaliser des économies d’énergie est donc loin d’être une bonne idée ; c’est tout simplement illégal. De toute façon, vous avez peu de chance de réussir votre coup : le système de sécurité du boîtier est le même que celui utilisé par les banques et les militaires pour leurs communications internes.