Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Eclairs, tartes au citron, religieuses… Dans la vitrine des boulangeries, les pâtisseries s’alignent, toutes plus appétissantes les unes que les autres. Pourtant, nombre de ces produits ne seraient pas faits maison. "La majeure partie des viennoiseries et pâtisseries vendues en France sont d’origine industrielle", indique sur son site l’association La Charte Saint-Honoré, qui défend le savoir-faire des artisans boulangers-pâtissiers. Selon les chiffres de la Fédération des entreprises de boulangerie, relayés par Pleine Vie, 80% des viennoiseries et 30% des pâtisseries vendues à l'unité seraient des produits sortant tout droit de l’usine, malgré la mention "artisan" sur la devanture.
Mais cela n’a rien d’illégal. Selon le code de consommation, pour obtenir l’appellation "Artisan boulanger", les professionnels doivent pétrir, façonner et cuire le pain sur place, mais la réglementation pour les pâtissiers est bien plus laxiste. D’après le site spécialisé Pâtisserie Créative, il suffit d’avoir un diplôme de pâtissier pour ouvrir sa propre pâtisserie et se déclarer artisan.
Alors, comment faire pour distinguer les véritables produits faits-maison des industriels ? Découvrez dans notre diaporama cinq astuces pour les reconnaître.
Bientôt un label pour les viennoiseries faites maison ?
Certains artisans militent depuis quelques années pour la création d’un label "viennoiseries faites maison". Le boulanger niçois Frédéric Roy, porte-parole officiel de l’association La Charte Saint-Honoré, mène ce combat depuis 2017, selon l’entreprise de transformation du blé Grands Moulins de Paris. Une manière pour lui de permettre aux "consommateurs sachent ce qu'ils achètent vraiment, et ne pas pénaliser les artisans qui se donnent du mal pour produire un croissant de qualité".
Pour convaincre le gouvernement, il a lancé une pétition adressée au Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation. Elle a déjà reçu plus de 170 000 signatures.