Exercice difficile, La Chaîne Météo nous donne la tendance pour décembre et les deux premier mois d'hiver, janvier et février. Alors que certains prédisent une période agitée et plus froide que les...
Après Marine Le Pen, les marchés financiers se méfient désormais de Jean-Luc Mélenchon. Il faut dire que dans les derniers sondages, le candidat de la "France insoumise" est crédité de 18 % des suffrages, au coude-à-coude avec François Fillon pour la troisième place.
En attendant le premier tour, les marchés financiers se montrent nerveux à l'idée d'un possible second tour où se retrouveraient Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon, dont les programmes économiques ne vont pas vraiment dans le sens de l'austérité.
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L'écart entre la France et l'Allemagne s'aggrave
Comme l'écrit le quotidien économique Les Echos, après le "risque Le Pen", les marchés redoutent le "risque Mélenchon". Et ils le font déjà payer à la France, comme le montre la hausse soudaine du taux d'emprunt des obligations françaises lundi.
Le "spread" (l'écart) entre la dette française et la dette allemande sert à mesurer la défiance des investisseurs envers la dette française. "Les obligations allemandes, considérées comme les plus sûres de la zone euro, sont la valeur refuge. C'est un placement qui ne rapporte presque rien, que les investisseurs choisissent pour mettre leur argent à l'abri", explique le Huffington Post. En revanche, l es marchés estiment que la probabilité d'une faillite de l'Etat français, bien que très faible, reste plus grande que pour l'Etat allemand.
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