Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Se dirige-t-on vers la fin du chéquier ? Ce mode de paiement est de moins en moins adapté aux besoins des consommateurs, qui se dirigent vers des solutions plus sûres, modernes et simples comme la carte bancaire. Pourtant, selon les informations de Ouest-France, le chèque a longtemps été "l’un des moyens de paiement préférés des Français, avec l’argent liquide". Comment expliquer cette perte de vitesse ?
Au quotidien, le chèque présente de nombreux inconvénients... Par exemple, il est le moyen de paiement le plus fraudé depuis 2018. Selon le quotidien régional, plus de 500 millions d'euros seraient escroqués chaque année. Et pour cause : rien de plus facile que de voler une somme d'argent qui peut être débloquée sans code secret ni double authentification. D'un autre côté, la perte de popularité du chèque s'explique par l'existence de moyens de paiement bien plus sûrs... Et plus modernes.
Vers des moyens de paiement plus modernes ?
Autre problème du chéquier : le délai d'encaissement. "À compter de la date d’émission d’un chèque, le bénéficiaire dispose d’un an et huit jours pour le déposer en banque", explique Ouest-France. Ainsi, vous n'êtes pas à l'abri d'oublier un chèque encore non encaissé qui pourrait poser problème dans votre comptabilité.
Comme le souligne à juste titre le quotidien régional, d'autres moyens de paiement plus évolués prennent la place du chéquier. C'est le cas du paiement en plusieurs fois par carte bancaire, des applications de paiement entre amis sur mobile, des virements (instantanés ou non), ou encore des espèces. La multiplication des nouveaux moyens de paiement laisse de moins en moins de place au chéquier, devenu obsolète. On note, entre autres, un fort désintéressement pour ce moyen de paiement du côté des populations plus jeunes.