Banque : tout ce qui va changer pour vous, du fait de l'inflation Istock
Depuis des mois, désormais, les Françaises et les Français font face à l'inflation. Celle-ci n'impacte pas seulement leur portefeuille de courses… Elle pourrait aussi coûter cher à tous les futurs propriétaires immobiliers.
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Le pouvoir d’achat des Françaises et des Français est toujours plus rogné. Depuis des mois maintenant, il leur faut en effet faire face à la hausse des prix de la vie courante et aux pénuries qui s’enchaînent. Plusieurs secteurs sont touchés : dans la grande distribution, certains produits pourraient accuser sévèrement le coup et les tarifs grimper d’au moins 10%, ainsi que l’a d’ores et déjà expliqué Planet. 

Sans oublier, bien sûr, le domaine de l’énergie ! Pour préserver les économies des consommateurs, un temps au moins, Jean Castex annonçait en 2021 son fameux “bouclier tarifaire”, un pavois assez imparfait qu’il n’a cessé de brandir depuis. Il ne faut pas non plus perdre de vue le carburant… et le non-alimentaire. De nombreux travaux pourraient coûter plus cher, du fait de la difficulté à acquérir les matériaux nécessaires à la réalisation des chantiers. Et pourtant, c’est loin d’être tout.

Inflation : le secteur de la banque aussi est touché

Le secteur bancaire, lui aussi, est bouleversé par la réalité de la situation économique. Tant sur le plan national qu’à l’échelon international. “Inflation, Ukraine : après la Fed, la Banque d’Angleterre remonte son taux à 1%, la BCE sous pression”, titrait récemment La Tribune sur son site. Pas de quoi inquiéter les clients français, qui demeurent assez éloignés de la question ? Rien n’est moins sûr… Quand la BCE essuie des coups, l’impact se fait souvent sentir jusqu’en Hexagone.

Cette dernière pourrait en effet être tentée de hausser certains taux. Mais de quoi parle-t-on, au juste, et comment cela pourrait se concrétiser pour les Français ? Récapitulatif.

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Banque : les premières secousses liées à l’inflation se font sentir

Dans les faits, explique BFMTV sur son site, les premières secousses se font d’ores et déjà sentir. En France, et ailleurs, l’augmentation des taux des crédits est actée. Elle a même tendance à s’accélérer. Dès lors, il devient de plus en plus difficile - ou, à tout le moins, de plus en plus coûteux - d’emprunter de l’argent.

Entre décembre 2021 et avril 2022, les taux ont progressé de 25 points de base, indépendamment de la durée de remboursement prévue dans le contrat. C’est une évolution conséquente puisque sur le seul mois d’avril, l’augmentation s’établissait à 1,27%. Naturellement, il diffère quelque peu en fonction de la durée de remboursement.

  • Pour un emprunt à 15 ans, il atteint 1,12% en moyenne.
  • Pour un emprunt à 20 ans, il atteint 1,25% en moyenne.
  • Pour un emprunt à 25 ans, il atteint 1,37% en moyenne.

Banque : pourrez-vous encore prétendre à une durée de remboursement

Ce n’est pas le seul impact à prendre en compte quand on s’apprête à investir dans l’immobilier ; qu’il s’agisse d’une acquisition en vue de loger ou à des buts de location. Les banques commencent en effet à augmenter la durée minimum de remboursement. Il s’agit, informe l’Observatoire Crédit Logement CSA, dont BFMTV reprend les informations.

"Une durée des prêts élevée a permis jusqu’à présent d’atténuer les conséquences de la hausse des prix des logements, et de garder possible l’accès au crédit pour de nombreux candidats à l’accession à la propriété et à l’investissement locatif, qui sont les emprunteurs les plus impactés par l’augmentation des taux d’apport personnel exigés", précise en effet l’organisme. Il n’est donc plus envisageable de bénéficier de prêts courte durée…