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Les mobilisations sociales contre la réforme des retraites suivent leur cours, s’intensifiant depuis l’invocation du 49.3 par la Première ministre et l’échec de la motion de censure déposée par les députés du Liot contre le gouvernement. Dans les raffineries, les grèves se poursuivent et les effets commencent à se faire sentir aux pompes à essence. Cependant, dans la nuit du lundi 20 au mardi 21 mars, les forces de l’ordre sont intervenues en dans le département de la Loire-Atlantique, débloquant le terminal pétrolier de Donges.
Le terminal en question était mis à l’arrêt depuis près d’une semaine par les grévistes, comme le rapportent nos confrères du Monde. La riposte de l’exécutif face aux actions des syndicats prend diverses formes. En effet, le ministère de la Transition énergétique déclarait ce matin du mardi 21 mars la réquisition de salariés grévistes dans certains dépôts pétroliers . A l’heure qu’il est, 7% des stations-service de France se trouvent en difficulté. D’après le coordinateur de la CGT chez TotalEnergies, se sont les stations des grandes agglomérations qui se trouveront les plus affectées, donnant tout son poids au chiffre à premier abord négligeable de 7%.
Pénuries d’essence : une joute rhétorique entre exploitants pétroliers et syndicats
L’impact des grèves dans les raffineries reste relativement territorialisé. En effet, les territoires les plus touchés se situent au Sud-Est de la France, où l’on peut déjà constater de longues files d’attentes devant les pompes. Le phénomène se trouve d’ailleurs amplifié par les automobilistes craignant la pénurie, et allant par conséquent s’approvisionner de manière préventive dans les stations.
Selon le président de l’Union française des industries pétrolières, les pénuries ne seraient dues qu’à cette vague de paranoïa, alors que les syndicats affirment qu’aucune goutte de carburant ne sortait des raffineries françaises à travers tout l’Hexagone. Retrouvez donc ci-dessous la liste des départements dans lesquels les stations-service sont pour le moment encore épargnées par les pénuries, d’après Le Parisien.