De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Pour le patron de LVMH, c'est là l'évidence : la crise économique, engendrée par le désastre sanitaire qu'est le coronavirus, n'est pas si grave. Et cela n'a rien d'étonnant, estime-t-il. "Ce qu'on peut dire en comparant à la précédente, c'est qu'elle est très différente, mais qu'elle a été beaucoup mieux géré", a-t-il affirmé sur le plateau des BFM Awards, où il a reçu le grand prix de l'Entrepreneur de la décennie, indique la chaîne d'information en continu sur son site.
Sans surprise, il compare la situation actuelle à la crise des subprimes de l'année 2008, survenue durant le mandat de Nicolas Sarkozy. "Celle de 2008 était essentiellement économique et a failli plonger le monde dans une catastrophe épouvantable", a encore affirmé l'homme le plus riche de France, qui tutoie le podium des plus grosses fortunes mondiales. A l'époque, rappelle-t-il, "on a frisé à certains moments l'effondrement du système bancaire international, ce qui aurait été une catastrophe de grande ampleur".
Bernard Arnault renforcé par la crise sanitaire ?
Mieux, poursuit Bernard Arnault : son groupe sort "plutôt renforcé" de la crise sanitaire. "Nous avons depuis très longtemps eu comme stratégie de couvrir à peu près l'ensemble de la planète avec nos implantations, nos boutiques, nos filiales", a-t-il rappelé, estimant que cela l'avait sauvé, note Challenges.
Il a ainsi expliqué que, "quand une partie du monde va moins bien, comme l'Europe en ce moment", d'autres peuvent encore continuer à consommer. Et le groupe, contrairement à ses rivaux de moindre taille, de continuer à communiquer…
Les effets de la crise sanitaire sur la fortune de Bernard Arnault
Globalement, rappelait récemment Le Point, la pandémie de coronavirus CoVid-19 profite aux grosses fortunes de la planète. Elon Musk, le propriétaire de Tesla et de SpaceX, vient d'ailleurs de détrôner Bill Gates et donc de prendre la deuxième place. Devant lui, ne reste que Jeff Bezos, le fondateur d'Amazon. Sa fortune est estimée par le classement Bloomberg à 182 milliards de dollars.
Bernard Arnault figure aussi dans ce classement : il en occupe la quatrième place. Depuis le début de l'épidémie, il a perdu beaucoup d'argent : son groupe afficherait quelques 737 millions de dollars de moins en un an seulement. Attention, cependant, à ne pas confondre fortune de Bernard Arnault et chiffre d'affaires de LVMH...
Du reste, l'année 2020 a tout de même vu la fortune collective de ces multi-milliardaires grimper de 23%, soit 1 300 milliards de dollars au global.
Faut-il craindre la crise économique de 2019-2020 ?
"Aujourd'hui, nous sommes dans une situation différente et nous n'avons jamais été au bord de la catastrophe économique", estimait encore Bernard Arnault, sur le plateau de BFMTV. Il poursuit : "On l'a gérée, on a dépensé beaucoup d'argent, mais on n'a jamais été au bord de la catastrophe".
Des propos qui, de toute évidence, ont plu au ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance, lui aussi présent devant les caméras. Il en a profité pour défendre la ligne politique du gouvernement, qui aurait fait, selon lui, le bon "choix stratégique".